7 Jours

J.-F.:

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Mais je ne m’aventure toujours pas dans les soupers; je suis encore à l’étape des déjeuners…

Comme je travaillai­s de la maison, Jean-François a aussi découvert ce qu’implique mon boulot, ce que je fais en amont.

Nous nous sommes tous les deux découverts encore plus à travers cette situation de grand stress.

Pour tout le monde, il y a eu une réelle peur de mourir. Ça m’a impression­née de voir le calme de JF. Au début, il voulait se confiner avant l’heure, alors que j’étais relaxe. Puis, les rôles se sont inversés. Je suis devenue inquiète, et JF est devenu super cool et en contrôle. C’est lui qui faisait les courses. Le strict minimum, bien sûr, mais c’est lui qui s’en occupait.

Vous aviez l’intention de vous marier. Qu’en est-il de ce projet?

Nous n’avions pas déterminé de date et ce n’était pas au programme cette année. En fait, nous n’avons jamais vraiment reparlé du mariage.

Je viens d’un milieu traditionn­el où on se marie généraleme­nt l’année suivant les fiançaille­s. Lorsque j’ai frère, elle comprend mieux la fratrie. Elle aussi voudrait un autre bébé dans la maison. J’essaie de lui expliquer qu’il faut d’abord qu’il y ait un bébé dans le ventre de maman. Elle est dans une phase très maternelle. Toutes ses poupées sont ses bébés. C’est évident que Léa serait une merveilleu­se grande soeur.

En même temps, avec tous les projets qui s’annoncent pour toi, le timing n’est peut-être pas idéal…

Tu sais quoi? Quand Léa est arrivée, elle s’est super bien intégrée à notre vie. Depuis, j’ai fait trois fausses couches...

Et il y en a eu une avant l’arrivée de Léa.

Je ne l’ai jamais confirmée, mais c’est ce que je crois.

C’est étonnant, car à une étape de notre vie, nous avons senti que nous avions besoin de mettre notre couple profession­nel sur pause. Nous ne le savions pas, mais c’était pour faire de la place au plus beau projet de notre vie: Léa… Lorsqu’elle est née, nous nous sommes dit que jamais nous n’allions prioriser un autre projet. Avec

Léa, nous avons notre bonheur: aucun album et aucun show de télé ne peut égaler ça. Nous avons hâte de revivre cette expérience et, quand ça va arriver, rien d’autre n’aura plus d’importance. Je sais que pour Marie-Eve, c’est un petit peu plus compliqué…

Est-il fréquent que les gens vous parlent d’un deuxième enfant?

Oui, mais c’est normal, parce que nous sommes un couple public. Jean-François et moi sommes tombés en amour sous l’oeil du public. Je comprends donc que ça puisse intéresser les gens…

Léa manifeste-t-elle un certain attrait pour le métier de ses parents?

Ici, ce n’est pas nous qui décidons si nous chantons ou non: c’est Léa! Quand elle pousse la note et qu’elle chante juste, Marie-Eve et moi sommes fiers… C’est un jeu pour elle.

Les enfants aiment tous chanter et danser, mais nous voyons que Léa apprécie particuliè­rement ça. Toutefois, nous ne la poussons pas. Ma mère m’a donné mon piano d’enfant, et lorsque Léa passe devant, elle joue. Elle a aussi reçu une guitare de la Reine des neiges à Noël. Après le souper, nous aimons mettre de la musique et danser. Elle se laisse alors aller librement. Voir sa créativité s’exprimer sans filtre, ça nous fait du bien.

À tour de rôles sera présentée cet automne à TVA.

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