Un départ soudain
Depuis son mariage avec John Travolta, on la connaissait surtout comme «la femme de». Mais elle était beaucoup plus que ça. Kelly Preston, épouse, maman et actrice accomplie, s’est éteinte le 12 juillet à 57 ans.
«C’est le coeur très lourd que je vous informe que ma splendide épouse, Kelly, a perdu le combat qu’elle menait depuis deux ans contre un cancer du sein. Elle s’est courageusement battue avec l’amour et le soutien de nombreuses personnes», a écrit son époux endeuillé, en annonçant la triste nouvelle sur Instagram. La mère de famille avait choisi de livrer bataille à l’écart des projecteurs. «Elle subissait des traitements médicaux depuis un certain temps», a révélé un porte-parole de la famille au magazine People.
UNE EXISTENCE BIEN REMPLIE
Si l’actrice n’a jamais couru les premiers rôles, elle a néanmoins travaillé à de nombreux films au cours de sa carrière. Jumeaux (1988),
Jerry Maguire (1996) et Au-delà du jeu et de l’amour (1999) font partie des productions qui l’ont fait connaître. Après un premier mariage décevant, Preston a fait la connaissance de John Travolta à la fin des années 1980, pendant le tournage du film Les experts. Les deux scientologues se sont mariés en 1991 et n’ont pas tardé à fonder une famille: Jett est arrivé en 1992, Ella Bleue, en 2000, et Benjamin, en 2010. Le 2 janvier 2009, la vie rêvée de ce couple discret a volé en éclats quand Jett est mort subitement après avoir subi une crise d’épilepsie. Anéantie par le décès de son aîné, la star a ralenti ses activités professionnelles pour demeurer auprès de sa famille. «Je n’ai jamais rencontré quelqu’un de plus courageux, fort, beau et aimant que toi, a écrit sa fille, Ella, le 13 juillet, sur Instagram. Merci d’avoir été là quoi qu’il arrive. Merci pour ton amour. Tu as rendu ma vie si belle, et je sais que tu continueras à le faire.» Kelly Preston a choisi de partir discrètement, mais elle a certainement laissé son empreinte ici-bas. Le 12 juillet, la star est morte comme elle a vécu: sans faire de vagues, entourée de ceux qu’elle aimait.
Laurent, si tu pouvais résumer ton printemps en un seul mot, lequel serait-il?
Tranquille. C’est le premier mot qui me vient en tête, mais j’aurais aussi pu dire ennuyant, mélancolique ou nostalgique.
Portes-tu un masque et, si oui, à quoi ressemble-t-il?
Je porte un masque conçu par ma belle-maman: un côté est bleu et l’autre a des motifs floraux, donc j’y vais selon mon humeur. Mais je le porte très peu, je préfère maintenant la distance en général.
Qu’est-ce que tu as lu, vu ou écouté au cours des derniers mois?
J’ai acheté le dernier disque de Klô Pelgag, et c’est un excellent album.
Si tu avais pu suivre un cours durant le confinement, lequel aurais-tu choisi?
J’aurais aimé suivre un cours de dessin. J’aime dessiner et j’aimerais devenir meilleur.
Quel est le dernier achat que tu as fait?
Des bas courts; je n’en avais plus. Sinon, j’achète souvent de la musique. J’ai récemment commandé plein de disques en vinyle de Lucinda Williams, que j’aime beaucoup.
Un objet qui te représente bien?
Le ukulélé. J’aime cet instrument léger et sympathique; c’est un instrument qui me ressemble.
Un objet dont tu ne peux te séparer?
Mon téléphone intelligent.
Est-ce que tu collectionnes quelque chose?
J’aime collectionner des tableaux de peintres québécois. Mon préféré est une oeuvre de Tex Lecor. J’aime aussi les antiquités; j’habite d’ailleurs dans une vieille maison.
Décris-moi ton vêtement préféré?
J’ai une passion pour les chaussures. Et c’est plus facile de trouver des chaussures qui me vont bien que toutes les autres pièces de vêtements.
Ton jeu de société favori et pourquoi?
Je ne suis pas un grand amateur de jeux de société. Mais j’aime le Scrabble, parce que je me débrouille bien.
Si je te proposais un souper avec ton idole, qui choisirais-tu?
Yvon Deschamps, mais j’ai déjà eu la chance de réaliser ce grand rêve à quelques reprises en participant à des événements caritatifs pour sa fondation.
Qu’est-ce qui te ramène automatiquement à ton enfance?
Quand je peins ou que je dessine, parce que les personnages que je dessine sont souvent mes amis, mes frères ou moi-même. J’aime aussi dessiner la maison de mon enfance.
Selon toi, quelle est la pire invention de l’homme?
Twitter, parce que ça fait ressortir le pire de l’humain.
Qu’est-ce qui te manque le plus de ta vie d’avant la covid-19?
Faire des câlins, serrer des mains et passer du temps avec mes vieux chums.
Quels sont tes projets?
Cet été, je vais présenter un spectacle au Théâtre des Pays d’en Haut, à Saint-Sauveur. Chaque soir, j’y recevrai deux amis humoristes invités qui viendront présenter des numéros. Je vais aussi dévoiler du nouveau matériel. J’ai très hâte de retrouver le public; ce seront des retrouvailles très émotives.
Laurent Paquin et ses invités est présenté du 16 juillet au 1er août au Théâtre des Pays d’en Haut. facebook.com/theatrepdh