Les conseils nutrition de Charlotte
Quand le SPM nous fait engraisser
Pour bien des femmes, le syndrome prémenstruel vient avec son lot de préoccupations, notamment en ce qui concerne la gestion du poids. Plusieurs facteurs peuvent expliquer une variation de la masse corporelle à ce stade du cycle. En compagnie de notre nutritionniste Charlotte Geroudet, on fait la lumière sur ce phénomène et on vous propose des pistes de solutions.
Difficile de toujours garder le contrôle sur notre poids. Le SPM, entre autres causes, peut nous jouer des tours! Mais qu'est-ce que le SPM, exactement ? Rappelons d'abord que de nombreuses femmes éprouvent des symptômes désagréables dans les jours précédant leurs menstruations. Ces derniers peuvent autant être physiques que psychologiques (émotionnels). Si les symptômes sont assez inconfortables pour perturber la vie quotidienne, il s'agit probablement du SPM, soit le syndrome prémenstruel. Ce dernier est lié aux variations hormonales qui surviennent avant les règles: les hormones sexuelles sécrétées interagissent avec les hormones du cerveau qui régulent l'humeur et qui peuvent aussi affecter les fonctions physiques. Voici un aperçu des principaux symptômes associés au SPM:
• Sensibilité aux seins
• Rétention d'eau
• Ballonnements
• Inconforts intestinaux
• Crampes abdominales
• Variations de l'appétit
• Fringales
• Maux de tête
• Troubles du sommeil
• Baisse d'énergie
• Diminution de la libido
• Douleurs musculaires ou articulaires
• Changements d'humeur (anxiété, irritabilité, tristesse, colère, etc.).
Beaucoup de femmes éprouvent l'un ou plusieurs de ces symptômes, mais la plupart du temps, ils sont légers et peuvent être soulagés par différents moyens (changement des habitudes alimentaires, anti-inflammatoires, activité physique, etc.). Si vos symptômes sont exacerbés et qu'ils perturbent vos activités au quotidien, consultez un médecin.
«Plusieurs facteurs peuvent expliquer le SPM, notamment les variations hormonales. Environ 75 % des femmes ressentent des symptômes légers à sévères, et environ 2 à 6 % des femmes éprouvent des symptômes très forts (trouble dysphorique prémenstruel, une forme sévère du syndrome prémenstruel).» — Charlotte
Il est possible qu’une femme sous hormonothérapie (qui prend la pilule contraceptive, par exemple) ressente moins les symptômes du SPM.