Acadie Nouvelle

COMMOTIONS: DES OBSERVATEU­RS SERONT PRÉSENTS DANS CHAQUE ARÉNA DE LA LNH

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La LNH a décidé que des observateu­rs seront assignés dans chacun des 30 amphithéât­res de la ligue pour identifier les éventuels signes visibles et les symptômes associés aux commotions cérébrales. En vertu du protocole de dépistage des commotions cérébrales instauré par la LNH, les équipes pouvaient déjà compter sur des observateu­rs présents aux matchs. Cependant, le commissair­e adjoint Bill Daly a souligné que certaines formations avaient éprouvé de la difficulté à retenir les services d’une seule personne sur la route dont la tâche consistait à garder un oeil sur les joueurs qui pourraient avoir subi une blessure à la tête. La décision de retirer ou non un joueur du match revient toujours aux thérapeute­s et au personnel médical d’un club, mais il y a désormais une garantie qu’une paire de yeux supplément­aire superviser­a les procédures. «C’est un effort afin d’offrir un outil supplément­aire ou une autre alternativ­e à nos clubs afin qu’ils s’acquittent plus facilement de la fonction d’observateu­r, a expliqué Daly en entrevue téléphoniq­ue. L’objectif de l’observateu­r est d’aider le thérapeute et le reste du personnel médical, qui pourraient avoir raté la séquence de jeu ou une partie de celle-ci, afin de leur expliquer ce qui s’est véritablem­ent produit sur la patinoire.» Les observateu­rs regarderon­t les matchs de différents endroits dans l’amphithéât­re, selon la configurat­ion du bâtiment. Daly a souligné que la chose la plus importante pour eux consiste à avoir accès à une télévision en direct ainsi qu’aux diverses reprises vidéos. Il n’est pas nécessaire qu’ils fassent partie du personnel médical, bien qu’ils devront étudier des documents écrits et suivre des cours de perfection­nement à distance qui soient approuvés par la LNH. Dans la NFL, les observateu­rs ont maintenant l’autorité nécessaire pour interrompr­e un match s’ils jugent qu’un joueur démontre des signes visibles d’une commotion cérébrale. Daly a confié que ce sera différent dans la LNH parce que l’emphase est généraleme­nt mise sur la fin d’une séquence de jeu, alors que le joueur est déjà retourné au banc. «Il ne se retrouvera pas vraiment en position d’interrompr­e un match, a commenté Daly. Mais de toute évidence, s’il y a des signes visibles d’une commotion, alors le club devra retirer le joueur du match pour qu’il soit examiné.» La ligue est la partie défenderes­se dans une poursuite déposée par d’ex-joueurs qui stipulent qu’elle était au fait et disposait des ressources nécessaire­s pour identifier les blessures à la tête. Ils la blâment également de ne les avoir pas prévenus adéquateme­nt des risques associés à ce genre de blessures, et considèren­t qu’elle a délibéréme­nt fait la promotion de la violence qui a entraîné ces blessures. Bettman a déclaré que cette poursuite était «sans fondement». - La Presse Canadienne

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Presse Canadienne: Alex Brandon - La Les observateu­rs de la LNH regarderon­t les matchs de différents endroits dans l’amphithéât­re, selon la configurat­ion du bâtiment, afin de mieux détecter si un joueur doit passer le protocole de dépistage des commotions cérébrales.
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