Besoin de plus d’entraîneurs pour polir les diamants
Les clubs régionaux sont surtaxés, croit Gabriel LeBlanc d’Athlétisme NB
S’il veut continuer à progresser en athlétisme, le Nouveau-Brunswick devra avant tout continuer de développer des entraîneurs. Gabriel LeBlanc est même d’avis qu’il faut en faire une priorité.
Si l’ajout d’infrastructures est souhaitable, particulièrement dans le Nord-Est, le directeur technique d’Athlétisme NB estime que les clubs régionaux gagneraient d’abord à avoir plus d’entraîneurs pour veiller au développement des jeunes.
«Les clubs régionaux ont actuellement d’excellents entraîneurs, mais ils sont aussi surtaxés, dit-il. Pour eux, je dirais que l’ajout d’entraîneurs est ce qu’il y a de plus important, avant même l’ajout d’infrastructures. Nous le voyons tous qu’il y a de bons athlètes partout dans les régions. Nous voulons maintenant plus d’entraîneurs pour polir tous ces beaux diamants. Nous sommes prêts à les aider.»
Cela dit, Gabriel LeBlanc se dit très heureux du projet de stade intérieur à Saint-Jean, dont la première pelletée de terre pourrait avoir lieu aussi tôt qu’en 2016, ainsi que du projet d’une piste extérieure à Fredericton.
«Ça n’a aucun bon sens qu’il n’y ait pas encore de piste d’athlétisme à Fredericton. Je sais qu’il y a des gens qui travaillent là-dessus et ça regarde bien. Pour ce qui est du stade à SaintJean, c’est évidemment une excellente nouvelle. Actuellement, nous n’avons que la piste intérieure de Gagetown et le Ceps de l’Université de Moncton. Saint-Jean a un beau projet et ça devrait voir le jour d’ici deux ans», révèle-t-il.
Gabriel LeBlanc croit aussi qu’il faudra trouver une façon de convaincre les athlètes de demeurer sur la scène compétitive une fois adulte.
«Nous sommes très satisfaits de ce que nos jeunes ont fait aux Jeux de la Légion, surtout que nous n’avons pas l’impression d’être encore au sommet de la montagne. Il y a encore beaucoup de place à améloration. Je crois cependant que nous sommes dans la bonne voie. Par contre, le plus important est la courbe de progression. C’est agréable de voir nos jeunes athlètes gagner des médailles, mais ce que nous voulons surtout est de voir des résultats quand ils auront 23 ou 24 ans. Nous voulons trouver une façon de garder nos athlètes dans le sport», indique-t-il.