ROLAND HACHÉ COMBAT UN CANCER
«J’ai été fumeur pendant trop longtemps», se désole l’ancien ministre
L’ancien député et ministre libéral Roland Haché est atteint d’un cancer du poumon. L’ex-politicien de 68 ans originaire de Nigadoo a récemment reçu son diagnostic.
Roland Haché a pris sa retraite à l’aube des élections provinciales de septembre 2014 afin de prendre soin de sa santé (lire encadré). C’était avant de savoir qu’on lui diagnostiquerait un cancer du poumon quelques mois plus tard.
Loin d’être abattu par la nouvelle, M. Haché se réjouit du diagnostic précoce.
«Pour moi, ce sont de bonnes nouvelles parce que j’ai été vraiment chanceux. On m’a fait un scan pour vérifier les carotides, puis finalement ils ont trouvé une tâche sur le poumon droit», a-t-il raconté à l’Acadie Nouvelle.
«On est allé plus loin et ils ont découvert que c’était cancéreux. On l’a pris vraiment à temps. Je n’ai aucun mal. Je ne sens rien. Mais je suis vraiment chanceux de ce côtélà.»
Ancien maire du Village de Petit-Rocher, Roland Haché a fait carrière durant 15 ans en politique provinciale. Il a été élu dans la circonscription de Nigadoo-Chaleur pour la première fois en 1999 avant d’être réélu à trois reprises par la suite.
M. Haché a été ministre de l’Environnement et ministre de l’Éducation au sein du gouvernement du premier ministre Shawn Graham.
Il espère que son diagnostic servira de mise en garde aux plus jeunes.
«J’ai été fumeur pendant trop longtemps», avance-t-il.
«Fumer ce n’est vraiment pas la bonne chose à faire, mais surtout, ce qui est pire que de fumer, c’est de commencer à fumer.»
Roland Haché est extrêmement reconnaissant du service qu’il a reçu au sein du système hospitalier.
«En dépit de ce que certaines personnes voudraient en dire, au Nouveau-Brunswick, nous avons d’excellents soins de santé. C’est sûr que pour certaines personnes, les rendezvous et les choses comme ça c’est peut-être un peu plus difficile. Mais une fois que nous sommes à l’intérieur, les soins sont extraordinaires. Le personnel est formidable. Tout est vraiment là», assure-t-il.
«En plus, un stress qu’on n’a même pas quand on est malades, c’est comment ça va me coûter. On ne pense même pas à ça. Dans beaucoup d’autres pays, les soins n’existent pas ou presque pas. Dans d’autres pays, ça coûte les yeux de la tête. Chez nous, la seule chose qu’on a à faire, c’est de se soigner.»