SANB: tout le monde est éclaboussé
En tant qu’adhérant à la SANB depuis une quarantaine d’années, j’aimerais faire quelques commentaires et suggestions qui, j’espère, seraient de nature à régler le conflit. Conflit, qui à mon avis, est surtout relié à la structure de la SANB. Dans le genre de conflit que nous vivons, il arrive souvent que personne n’ait complètement tort ni complètement raison, mais malheureusement tout le monde finit par être éclaboussé. De plus, la situation risque de s’envenimer, ce qui peut conduire à de regrettables dérapages. Comme pistes de solutions au conflit, dans un premier temps, ma suggestion serait de faire une trêve. Ce qui veut dire que les parties en cause cessent de se chamailler et de s’invectiver sur la place publique. Dans un deuxième temps, faire table rase des gestes qui ont été posés depuis les quatre derniers mois et revenir à la case départ, soit à partir de l’AGA annulée du 13 juin et laisser l’AGA convoquée pour les 6 et 7 novembre se dérouler normalement. De plus, je ne crois pas que nous ayons intérêt à continuer à nous entre-déchirer sur la place publique, d’autant plus que notre devise est l’union fait la force. Je suis associé au conseil de section Émilie-LeBlanc de la SANB depuis sa création il y a 15 ans et je reconnais que le modèle de fonctionnement de la SANB est de plus en plus difficile à implanter. Ce modèle découle du rapport de la Commission sur la gouvernance civile mise sur pied après la convention de 2004, modèle qui devrait être changé parce que de plus en plus dysfonctionnel. D’ailleurs, je suppose que c’est pour cette raison que des consultants ont été embauchés par la SANB et il faudrait voir ce qu’ils ont à nous proposer comme solution à notre problématique. Je pense que nous devrions nous donner le temps nécessaire avant de faire un choix, afin de nous assurer de prendre la bonne décision et de nous donner une structure qui permettra à la SANB de fonctionner de façon harmonieuse;ce qui lui permettra de continuer à défendre les intérêts et assurer l’épanouissement de la communauté acadienne et francophone.