À 97 ans, Arthur William Landry est toujours émerveillé par la nature
Le Club de Naturalistes de la Péninsule acadienne compte sur des membres passionnés. Chacun et chacune y trouvent un champ d’intérêt, que ce soient les oiseaux, les papillons, les champignons, les plantes ou même l’astronomie.
Arthur William Landry, de Saint-Paul de Grande-Anse, s’intéresse à la botanique et à l’astronomie. M. Landry est membre fondateur du Club. Il dit avoir toujours eu un intérêt pour identifier les éléments de la nature. En devenant membre du Club, son intérêt pour la botanique a grandi en échangeant avec des personnes comme Hilaire Chiasson, Rodrigue Landry et Lucille Landry.
Un raconteur hors pair
« Je m’étais acheté un livre pour identifier les plantes, explique ce vénérable monsieur. Mais les termes utilisés étaient trop compliqués et je me suis découragé. En utilisant des clés ou termes guides, je me suis alors monté mes propres fiches pour identifier les plantes, en incluant des illustrations. J’ai intitulé mon travail La
Botanique pour les Nuls.
« Un jour, j’étais dans un sentier boisé près de chez moi avec un ami. Nous re- gardions les oiseaux, des gros-becs errants, je crois, lorsqu’un voisin s’est amené et a demandé ce qu’on faisait là. Je lui ai répondu que nous observions les oiseaux. ‘ Vous regardez les petits gibiers’, nous a-til répondu. Pour moi, il y a réellement une différence entre considérer tous les oiseaux comme des gibiers et bien pou- voir identifier ceux qu’on observe. J’essaie continuellement d’approfondir mes connaissances des choses (arbres, plantes, oiseaux) qu’on voit au quotidien. »
L’astronomie
Son intérêt pour l’astronomie vient plutôt d’un concours de circonstances. Alors qu’il étudiait à l’Université Queen, en Ontario, il devait choisir un cours option pour compléter son horaire. Il décide de choisir l’astronomie et continue, encore aujourd’hui, de se documenter sur le sujet; il peut même expliquer le système solaire avec l’aide de tableaux explicatifs. M. Landry a observé la dernière éclipse de lune avec beaucoup d’intérêt et a fait une présentation aux membres du Club de Naturalistes lors d’une récente réunion.
« J’ai entendu dire que d’être bilingue, ou par l’apprentissage de plusieurs langues réduit les chances de souffrir d’Alzheimer, ajoute Arthur William Landry, un ancien enseignant. Les gens me disent que je suis très lucide pour mon âge. Moi, je pense que c’est parce que je m’intéresse à toutes sortes de choses qui font travailler mon cerveau et qui me gardent alerte. »