HOCKEY UNIVERSITAIRE FÉMININ: LES AIGLES BLEUES BATTENT DE L’AILE
Ça ne va pas très bien pour l’équipe féminine de hockey des Aigles Bleues de l’Université de Moncton. Après deux victoires pour amorcer la saison 2015-2016, la troupe de Denis Ross vient de subir trois revers de suite. Encore plus inquiétant, l’attaque ne revendique que trois petits buts à ses trois dernières sorties. De quoi inquiéter un entraîneur qui ne s’est d’ailleurs pas gêné pour confirmer sa frustration, dans le journal de lundi. Sans être aussi abrasive, la capitaine Marie-Pier Arsenault reconnaît qu’on devra trouver des solutions, et vite. «Ce n’est jamais plaisant de perdre. Oui, il y a des défaites qu’on ne devrait pas avoir parce qu’il y a eu un manque d’efforts de notre part. Mais il y a d’autres défaites où nous avons tout donné, mais que les choses n’ont pas tournées pour nous. On espère que ça va changer mercredi (l’U de M accueille les Tommies de l’Université St. Thomas)», explique-telle. Si elle garde le sourire, on sent l’inquiétude dans la voix de l’attaquante québécoise. «On a eu une bonne rencontre tout le monde ensemble. On est prêtes à recommencer à zéro et à tourner la page», assure-t-elle. Parce que la chimie semble toujours régner dans le vestiaire, et c’est peut-être la meilleure nouvelle de la semaine pour le Bleu et Or. Sauf que sur la glace, c’est une tout autre histoire. «C’est sûr que lorsque nous jouons une mauvaise période, tout le monde va être un peu plus nerveux et sur les talons. C’est là qu’on remarque qu’on essaie de trop en faire. L’important pour nous, c’est de revenir à la base», avance le numéro 9 des Aigles Bleues. Mais Arsenault n’est pas inquiète. Le talent et l’expérience qu’il y a dans cette équipe vont revenir tôt ou tard à la surface, croit-elle. «Ce n’est pas en paniquant que ça va nous aider à nous en sortir. On doit revenir au jeu simple et appliquer nos systèmes de jeu. J’ai espoir qu’on va jouer un bon match mercredi et que l’intensité va être là.» Kait Gallaway parlait de son côté des unités spéciales pour expliquer les derniers revers. Elle a un point puisque le Bleu et Or n’a réussi qu’un seul but au cours de ses 15 derniers avantages numériques. «On devrait avoir plus de cohésion en avantage numérique. On est rendu en novembre, ça ne devrait pas arriver. C’est sûr qu’on doit travailler là-dessus», souligne-t-elle. Le numéro 7 pense que la communication sur la glace sera au coeur d’un éventuel réveil offensif. «Les entraîneurs ont des buts pour nous autres, mais ils ne peuvent pas jouer à notre place. C’est à nous de nous parler et de faire la job sur la glace, parce que jusqu’à maintenant, on ne la fait pas.» - SP