Deux jeunes colosses aux grandes ambitions
Adam Boucher et Miguel Larocque s’entraînent pour devenir des champions de dynamophilie
Adam Boucher et Miguel Larocque, deux jeunes colosses de la Péninsule acadienne, participeront samedi au CPF Autumn Armageddon d’Amherst, une compétition de dynamophilie qui devrait attirer la plupart des hommes forts des Maritimes.
Une compétition de dynamophilie ( powerlifting) consiste à trois épreuves - flexion de jambes ( squat), développé couché ( bench press) et soulevé de terre ( deadlift) - dans lesquelles les participants sont appelés à soulever de lourdes charges. Chaque compétiteur a droit à trois essais dans chacune des épreuves. Le vainqueur est déterminé selon la somme du meilleur résultat dans chaque épreuve.
Adam Boucher, originaire de Shippagan, est maintenant un habitué de ce genre de compétition malgré ses jeunes 27 années.
Outre la dynamophilie, Boucher a également tenté sa chance dans le culturisme et dans la compétition annuelle d’hommes forts de Shippagan, événement dont il est d’ailleurs l’organisateur.
«J’en serai à ma troisième compétition de dynamophilie en fin de semaine, souligne l’athlète de 5 pi 11 po et 250 lb. Mes objectifs pour samedi sont de réussir à soulever 750 lb au squat, 500 lb au bench et 720 lb au deadlift. Je vise le podium. Ce printemps, toujours à Amherst, j’ai terminé en troisième place à la compétition Victory or Valhalla.»
Âgé de 22 ans, Miguel Larocque en sera pour sa part à sa première compétition à vie, samedi. Ses objectifs sont évidemment plus modestes que ceux de son ami.
«Je ne me casse pas trop la tête avec ma position, lance-t-il. J’y vais pour m’amuser et surtout pour m’enlever les papillons que tous les compétiteurs ont à leur première compétition. Cela dit, j’aimerais réussir à lever 500 lb au squat et au deadlift, ainsi que 300 lb au bench press. Le bench press, c’est mon point faible. Si je peux m’approcher de 1300 lb au total des trois épreuves, je serai satisfait.»
Le jeune gaillard de 5 pi 10 po et 255 lb dit avoir découvert la dynamophilie l’an dernier à Moncton.
«J’étais allé à une compétition pour aider un ami qui en faisait. Ça m’a tout de suite accroché. Je me voyais très bien dans ce sport. Je n’avais jamais été considéré comme un homme fort, mais j’ai travaillé fort dans le gymnase pour y arriver. Je m’entraîne aux environs de 10 heures par semaine avec Adam en gymnase», indique l’athlète de Sainte-Marie-Saint-Raphaël.
«Ça fait 15 ans que je m’entraîne en gymnase, dit-il. J’avais 12 ans quand j’ai commencé et j’ai toujours aimé forcer. C’est dans mes veines. Mon défunt grandpère, Ronald, était un homme réputé pour sa force. Je me suis fait raconter plusieurs de ses exploits.»