«J’AI ENCORE DU CHEMIN À FAIRE, MAIS ÇA S’EN VIENT» - ADAM BOUCHER
Pour ceux et celles qui seraient tentés de se lancer dans des compétitions de dynamophilie, Adam Boucher tient à préciser que c’est un sport qui, au-delà de la force physique, nécessite une bonne discipline et d’innombrables heures d’entraînement. «Le dynamophilie est un sport qui demande une bonne technique. Ça peut être très dangereux pour quelqu’un qui s’y prend mal. Il faut aussi aimer forcer.» «En même temps, avec un bon entraînement, n’importe qui peut en faire. Je sais qu’il y a une madame âgée de 94 ans (l’Américaine Edith Train) qui en fait. J’ai même vu des vidéos d’elle sur YouTube», mentionne-t-il. «J’aimerais arriver à faire connaître davantage ce sport dans la Péninsule acadienne. Il y a beaucoup de jeunes dans la région qui sont forts naturellement. Mais parce qu’ils ne se sont jamais entraînés dans un gymnase, ils sont trop gênés pour venir par peur de se faire juger. Il n’y a aucune raison d’avoir honte. Ici, au gymnase, nous sommes tous là pour nous entraider. J’aimerais les aider à développer leur force.» Pour vous donner une petite idée de la force des meilleurs au monde, sachez que les records mondiaux appartiennent aux Américains Ray Williams (flexion de jambes, 938 lb), James Henderson (développé couché, 710 lb) et Mark Henry (soulevé de terre, 903 lb). Adam Boucher ne s’en cache pas, il rêve de joindre les rangs des professionnels. «J’ai encore du chemin à faire, mais ça s’en vient, affirme-t-il. C’est mon rêve de compétitionner avec les meilleurs au monde. J’ai des amis du Québec qui sont déjà chez les professionnels. Je n’ai que 27 ans et j’ai encore plusieurs bonnes années devant moi.» «Il n’est pas question par contre que je prenne des stéroïdes. C’est évident que c’est parfois tentant, mais ce n’est pas pour moi. Je suis absolument contre ça», révèlet-il. - RL