UNE ÎLE MYSTIQUE
C’est avec beaucoup d’affection que Nathalie Richard parle de la région d’Ubud et de Bali, la seule île indonésienne à pratiquer l’hindouisme dans le plus grand pays musulman au monde (252 millions d’habitants répartis sur 17 500 îles!). D’une dimension de 5637 km carrés (soit 13 fois plus petite que le Nouveau-Brunswick), l’île de Bali compte près de 4 millions d’habitants (soit cinq fois plus que le N.-B.). Son économie repose principalement sur le tourisme et l’agriculture (on y produit notamment le réputé café arabica). La température y est stable: 27 degrés en moyenne chaque mois. «Les habitants sont toujours souriants, polis et respectueux. Ils dégagent une telle douceur et une sérénité. Les côtoyer nous met dans un état de calme. On se sent en sécurité et en confiance», dit-elle. «Tout le monde me salue, se salue, se souhaite bon matin, bonne journée… Il y a un sentiment de communauté. Le rythme: assez lent. On vit au jour le jour. On ne planifie pas trop à l’avance.» «Très vite, on est submergé par le côté mystique à Ubud. On le sent par l’encens qui brûle partout, on le voit par les magnifiques fleurs d’alamanda déposées à l’extérieur de chaque demeure et commerce en guise d’offrandes aux mauvais esprits, on le contemple à travers les temples, les statues et autres Ganesha, et on l’entend lors des spectacles de danse traditionnelle où les percussions résonnent.» «Et toujours, on entend ce bruit de l’eau qui coule que j’adore. Que ce soit d’une rivière, d’un canal ou d’une fontaine remplie de fleurs, partout, l’eau est là pour nous apaiser…» - PaC