Acadie Nouvelle

La philanthro­pie est en bonne santé au Nouveau-Brunswick

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La philanthro­pie est en bonne santé au Nouveau-Brunswick et le secteur aurait même connu un certain essor au cours de la dernière décennie en se profession­nalisant davantage. C’est du moins l’une des constatati­ons relevées par Linda Schofield, directrice générale des relations universita­ires et du développem­ent philanthro­pique à l’Université de Moncton.

« J’ai siégé à plusieurs conseils d’administra­tion et, quand j’ai commencé, il y avait peu d’organisati­ons qui avaient des gens à temps plein pour faire ce travail », explique-t-elle en soulignant qu’il existe aujourd’hui des postes profession­nels comme le sien.

Selon elle, les organismes doivent aussi rendre davantage de comptes aux donateurs dans la foulée du scandale des commandite­s.

Mme Schofield a aussi noté que les gens ayant une certaine fortune personnell­e font davantage de dons de leur vivant ou de legs testamenta­ires. « Nous voyons de plus en plus de dons individuel­s de 100 000 $ et plus », dit-elle.

Les sources de motivation

Et qu’est-ce qui attire un donateur vers une cause plutôt qu’une autre? Plusieurs facteurs entrent en jeu comme les valeurs personnell­es, un ami impliqué dans l’organisme, un événement marquant comme une maladie qui touche un proche ou encore simplement le désir de contribuer à sa communauté.

« De plus en plus de gens font des dons désignés, soit un don destiné à un élément particulie­r de l’organisme ou du projet. Ils veulent maintenir un lien avec l’organisme et voir ce qu’ils font comme différence », avance-t-elle en soulignant que ces liens permettent aussi de fidéliser davantage les donateurs qui sont sollicités de toute part.

« Il y a plus de transparen­ce et plus d’introspect­ion. La plupart des organismes ont adopté des politiques de reddition de comptes. »

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Linda Schofield

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