COMMANDOS: CÔTE FRACTURÉE ET UNE ABSENCE D’AU MOINS TROIS SEMAINES POUR MIKA CYR
Essayer de ralentir Mika Cyr, c’est un comme tenter de freiner une locomotive qui fonce sur vous à pleine vapeur. En fait, la seule chose qui est parvenue à le stopper, c’est une fracture à une côte. L’Acadien âgé de 16 ans connaissait une bonne première campagne avec les Commandos de Dieppe, dans la Ligue de hockey junior des Maritimes. Mais mardi soir, une solide mise en échec d’un joueur des Slammers de Woodstock allait ralentir sa belle progression. «J’ai fait une passe avant de faire le tour du filet, et c’est de ma faute, parce que j’ai regardé ma passe au lieu de regarder où j’allais. Quand je me suis levé la tête, un joueur de l’autre équipe m’a ramassé solide», raconte-t-il. Résultat: une côte fracturée et une absence d’au moins trois semaines. Il s’agit en fait d’une vieille blessure qui a refait surface après cette percutante mise en échec dans le coin de la patinoire. «Ça faisait longtemps que j’avais une blessure aux côtes. C’était à moi d’arrêter de jouer quand c’était le temps. Je n’ai fait qu’empirer ma blessure», a-t-il avoué. C’est dommage puisque le numéro 12 des Commandos affichait un rendement intéressant de six buts et 11 points en 17 rencontres cette saison. La direction des Wildcats, qui détient ses droits dans la LHJMQ, était d’ailleurs très satisfaite de ses performances. Dans le meilleur des scénarios, le jeune Cyr pourrait recommencer à patiner d’ici deux semaines, mais ne pourra s’entraîner avec contact avant au moins trois semaines. C’est donc dire qu’il devrait être en mesure de renouer avec la compétition autour de Noël. Malgré la déception, Cyr reconnaît que la blessure aurait pu être pire. «J’ai été chanceux durant ma carrière et je n’ai pas vraiment été blessé souvent», explique-t-il. «Ce n’est pas plaisant du tout de voir tes chums sur la glace, pendant que tu es dans les gradins et que tu ne peux rien faire pour les aider», mentionne également le patineur originaire du Madawaska. Le seul point positif dans toute cette histoire, c’est qu’il aura tout le temps de se refaire une santé avant les séries éliminatoires. «C’est vrai que la saison est encore jeune», convient-il en poussant un grand soupir. Il n’était vraiment pas heureux, le monsieur… - SP