Les JC’s forcent un septième match
Il faut croire que les JC’s Dodge Ram de Bouctouche ne sont jamais meilleurs que lorsqu’ils ont le dos acculé au mur. Tirant de l’arrère 3-1 dans leur série face aux Hawks d’Elsipogtog, les JC’s ont triomphé à deux reprises en fin de semaine pour forcer un septième et dernier match. Le duel aura lieu mardi soir au Centre J.-K.-Irving.
Dimanche soir, un doublé de Luc Williams et une solide prestation de leur gardien Jean-François Mallet a permis aux JC’s de l’emporter 6 à 3. Étienne Robichaud, Morgan McNeill, Jocelyn Dallaire et Craig Soke ont enfilé les autres buts des JC’s.
Bryce Silliker, Chad Denny et Nick Jordan ont fourni la riposte des Hawks.
«Nous avons disputé deux gros matchs en fin de semaine, signale le directeur général et entraîneur Jules Léger. Notre recette c’est que nous n’arrêtons pas de jouer tant et aussi longtemps que le dernier coup de sifflet n’a pas été donné.»
Mallet a pris les compliments de son entraîneur avec modestie et humour.
«Comment je vais devoir d’argent à Jules pour ces bons mots», a-t-il révélé en riant.
«Honnêtement, je n’ai pas fait ça tout seul. Les gars ont bloqué beaucoup de lancers devant moi. Nos défenseurs ont été extraordinaires», indique-t-il.
«Ceci dit, nous n’avons encore rien gagné. Si nous perdons mardi, cette remontée n’aura servi à rien. Je ne crois pas que le momentum soit plus de notre côté que du leur. C’est un septième match et tout le monde des deux côtés est fort conscient que l’équipe qui va perdre sera éliminée», ajoute Mallet.
Samedi, les JC’s ont triomphé 7 à 2. Les buts sont venus des bâtons de Craig Soke (2), Étienne Robichaud, Josh LeBlanc, Jesse Lymburner, Mathieu Richard et Luc Williams. Chad Denny et Nick Jordan ont répliqué pour Elsipogtog.
«Jean-François Mallet a été notre meilleur joueur en fin de semaine. Il a été solide samedi, et ce soir, surtout en deuxième, les Hawks auraient pu mettre ce match hors de portée si ça n’avait pas été de Jean-François. Il a effectué au moins trois arrêts miraculeux. Ç’a finit par frustrer Elsipogtog et ça nous a motivé pour la troisième», révèle Jules Léger.