Thomas Raffy à la tête du Conseil économique du Nouveau-Brunswick
Le Conseil économique du Nouveau-Brunswick a annoncé mardi la nomination de son nouveau président-directeur général, Thomas Raffy.
Thomas Raffy remplace Anne Hébert qui a quitté l’organisme le 15 janvier après avoir travaillé près de 10 ans en tant que directrice générale.
Son successeur entrera en fonction le 29 mars. D’origine française, il a obtenu un diplôme en droit de l’Université de Moncton après une formation en sciences politiques et en communication.
Thomas Raffy a été avocat du cabinet McInnes Cooper à Moncton. Il occupait depuis l’été dernier le poste d’agent en at- traction d’investissements pour 3+, la corporation de développement économique du Grand Moncton.
Son parcours a fait de lui le meilleur pour le poste aux yeux du conseil d’administration du CÉNB.
«Le conseil a toujours été inclusif et ouvert. C’est peut-être un profil différent mais c’est une personne très recommandée, commente le président, Robert Moreau. Thomas est reconnu comme étant un leader de sa génération. Il sera épaulé par un conseil d’administration bien ancré au Nouveau-Brunswick et qui connaît bien les régions.»
Actif au sein de l’Association du Barreau canadien, il a aussi milité pour le droit de vote des immigrants résidents permanents aux élections municipales. Robert Moreau le décrit comme «un jeune passionné plein d’énergie et dédié à faire grandir l’entrepreneuriat»
«Thomas a pratiqué le droit corporatif et commercial dans un cabinet où il a défendu les intérêts des petites et moyennes entreprises de la province. Cette pratique lui a permis de mieux comprendre les divers défis que les entreprises du Nouveau-Brunswick doivent relever, mais aussi de voir les solutions et les occasions qui s’offrent à elles.»
Son rôle principal sera de maintenir une relation étroite avec les 1000 membres répartis dans la province pour comprendre leurs besoins. Il devra travailler avec les entreprises, les associations, les intervenants économiques et les décideurs.
M. Raffy devra aussi s’assurer que le conseil continue de remplir sa mission de représenter les intérêts de la communauté francophone des affaires et de permettre son développement.
«Il pourra apporter un certain vent de renouveau, même si on a déjà un chemin bien tracé, ajoute Robert Moreau. Le dossier de la compétence de la main-d’oeuvre reste un défi, on veut aussi mettre l’accent sur le bilinguisme économique et discuter de l’impact de l’immigration.»