En attentes de résultats et d’un engagement
Armand Bannister Grande-Digue
C’est avec grand intérêt que j’ai lu et relu le reportage du journaliste David Caron concernant le revenu minimum garanti et notre premier ministre. À ma connaissance, c’est la première fois que le Brian Gallant nous partage publiquement sa position sur la question. J’en suis très heureux.
En 1963, le bien-aimé Louis J. Robichaud n’aurait jamais accompli quoi que ce soit s’il avait attendu que le fédéral lui donne son appui. Mais, plutôt, il a courageusement présenté son programme Chances égales pour tous et en 1967 ce fut effectivement un fait accompli. En 1970, M. Robichaud présenta un livre blanc sur le développement social. Il soulignait que tous les Néo-Brunswickois devaient participer au développement économique et c’est pour cette raison qu’en 1971, le Comité d’étude sur la participation et le développement présenta son rapport et proposa un programme de revenu de base garanti. Oui, le dossier est sur la table depuis 1971, mais sans résultat.
Les forces sont alignées et en place aujourd’hui. Le Canada aura, d’ici quatre ans, son programme national de revenu minimum garanti grâce aux efforts de l’Ontario, de l’ [I.-P.-É. et du Québec. Le Nouveau-Brunswick pourrait se joindre au groupe avec un engagement de nos élus, en commençant par le premier ministre lui-même. Au fédéral, le ministre de la Famille, Jean-Yves Duclos, est un expert de la question et appuie le principe. Il attend les avances provinciales. Je suis sûr que le ministre Dominic Le-Blanc appuierait la participation fédérale.
Plusieurs organismes du Nouveau-Brunswick et un grand nombre d’individus seraient preneurs pour participer au processus de mise en place.