L’expérience aussi importante que le résultat pour les Lynx
«Je dis aux jeunes: c’est le Walt Disney du hockey mineur!»
L’entraîneur des Lynx de la Péninsule acadienne n’aura pas à chercher tellement loin pour motiver ses jeunes pour le prestigieux Tournoi international de hockey pee-wee de Québec.
«C’est le rêve de beaucoup de nos jeunes de participer à ce tournoi. Ils trouvent une nouvelle énergie quelque part. J’ai vu ça l’an passé. Cette énergie nous a trainés jusqu’en demi-finale», explique Joey Losier.
Ceux qui vont représenter le Titan d’Acadie-Bathurst avaient finalement baissé pavillon 2 à 1 face aux petits Wildcats de Moncton.
Le groupe a clairement envie d’atteindre la finale cette année.
«Les jeunes sont excités. On a de la misère à les faire dormir chaque soir», lance l’entraîneur en riant.
Les Lynx sont de sérieux aspirants au titre dans la catégorie International B, eux qui connaissent une véritable saison de rêve.
En plus d’avoir remporté deux tournois sur trois, la bande à Joey Losier présente une fiche de 15-2-3 en saison régulière.
«On a une petite équipe, mais on est très rapide. C’est ça qui fait notre force. On a un bon groupe de jeunes, avec deux très bons gardiens (Alex Losier et Samuel Landry) et je suis convaincu qu’on pourra faire bonne figure», avance-t-il. Le but est donc très clair en 2017. «Comme c’est un tournoi à double élimination, on aimerait gagner nos deux premières parties pour se rendre à la dernière fin de semaine du tournoi. Tout est possible rendu là.»
Selon l’entraîneur, l’expérience que ses jeunes vont vivre est aussi importante que le résultat, sinon plus.
«Les jeunes rencontrent des vedettes, des gars comme Mark Messier ou Martin StLouis. Ces anciens professionnels sont rendus des papas, des grands-papas ou des entraîneurs», explique-t-il.
Les Lynx, pardon le Titan, disputeront leur premier match du tournoi le vendredi 10 février en affrontant les Sélects du Japon.
«Ce sont toutes des belles expériences pour les jeunes. Ça va les sortir de leur routine!», affirme Joey Losier.
Cela étant dit, le Titan ne se présentera pas à Québec seulement en touristes.
Le groupe a des gros souliers à chausser puisque les représentants de l’Acadie du Nord avaient remporté les grands honneurs de la compétition (dans la catégorie International C) en 2012 et en 2014.
«Je ne pense pas que ça nous ajoute de pression. Toutes les années sont différentes», fait remarquer l’entraîneur.
«On connaît un peu les équipes puisque nous en avons vu quelques-unes l’an passé. Je pense qu’on a encore une possibilité de se rendre en demi-finale. Rendu là, tu trouves d’autres inspirations, d’autres énergies.»
Avant la compétition officielle, le Titan affrontera les Flames de Calgary.
L’an dernier, ils avaient joué contre les Bruins de Boston et les Oilers d’Edmonton.
«C’est toute une expérience pour les jeunes de jouer contre des équipes qui portent les mêmes couleurs que dans la LNH», souligne Joey Losier.
«On entend souvent des joueurs de la LNH qui disent que leur plus beau souvenir de hockey est le tournoi pee-wee de Québec. Pour des petits jeunes qui décollent de la Péninsule acadienne au Nouveau-Brunswick et qui s’en vont jouer dans un tournoi où tu as des équipes de partout dans le monde, c’est quelque chose.»