Hausse de la demande dans les banques alimentaires
Dans la foulée de la crise du verglas, le gouvernement provincial a également donné 100 000$ aux banques alimentaires de la Péninsule acadienne, soit à Néguac, à Tracadie, à Lamèque et à Caraquet, c’est-à-dire là où la demande a connu la plus forte hausse au cours des derniers jours. À Tracadie, la banque alimentaire de l’organisme Au Rayon d’Espoir a même dû trouver un nouveau local pour servir la population. Des boîtes de denrées alimentaires sont dorénavant remises à partir de l’édifice de Service Tracadie (anciennement le Complexe artistique de Tracadie). Au cours d’un mois normal, la banque alimentaire sert près de 150 personnes. Dimanche, près de 400 personnes ont demandé de l’aide. Lundi, ils étaient près de 300, dit Roger St-Pierre, directeur de la banque alimentaire. «La plupart des personnes qui ont subi des dégâts en raison du verglas ont perdu beaucoup de nourriture. Les réfrigérateurs, comme de raison, ont été arrêtés pendant plusieurs jours, ce qui a fait que beaucoup de nourriture a été contaminée.» L’argent du gouvernement a permis aux banques alimentaires de mieux s’organiser, mais plusieurs bénévoles, entreprises et municipalités ont aussi mis la main à la pâte. Plusieurs différents types de personnes demandent les services de l’organisme et ils proviennent d’un peu partout dans la Péninsule acadienne. Des personnes âgées ont recours aux services. Ils étaient particulièrement vulnérables pendant la crise du verglas, constate M.St-Pierre. «Du côté communication, le cellulaire est populaire chez les plus jeunes, mais moins chez les personnes âgées. Durant la crise, les communications étaient coupées, il n’y avait plus d’électricité et, souvent, plus de téléphone fixe. Certaines de ces personnes se sont présentées ici, d’autres sont connus par nos bénévoles qui se sont rendus à leur domicile pour les aider.»