Saint-Jean veut accueillir les Jeux de l’Acadie avec Quispamsis et Rothesay
Les communautés de Saint-Jean et de Summerside à l’Île-du-Prince-Édouard s’activent déjà en prévision de la tenue en 2020 de la 41e finale des Jeux de l’Acadie.
Elles ont toutes deux fait part à la Société des Jeux de l’Acadie de leur intention d’organiser et de présenter cet important évènement sportif et culturel acadien.
Des représentants des deux comités organisateurs doivent assister à une rencontre obligatoire à Petit-Rocher le 2 avril.
À Saint-Jean, une première rencontre a eu lieu lundi afin de mettre en place un comité de candidature.
Ce comité est mené par Michel Côté, qui est le directeur général de l’Association régionale de la communauté francophone (ARCF) de Saint-Jean.
L’organisme avait organisé et présenté en 2010 la 31e finale des Jeux de l’Acadie.
La ville portuaire avait également accueilli la finale des Jeux de l’Acadie en 1996.
Les Villes de Saint-Jean et de Quispamsis ont déjà signifié leur appui moral au comité de candidature. La municipalité de Rothesay devrait sous peu imiter le geste.
«Nous pourrions mettre à la disposition des athlètes des infrastructures comme l’Université du Nouveau-Brunswick, le Q-Plex et le parc Rockwood qui sont de calibre national», estime le directeur général de l’ARCF de Saint-Jean.
Selon lui, il y a déjà un engouement chez plusieurs Saint-Jeannois à l’idée d’accueillir l’événement en 2020.
«Plusieurs bénévoles-clés qui sont à l’origine de la réussite des jeux de 2010 ont manifesté leur intérêt à reprendre l’action», a indiqué Michel Côté.
Plus de 1000 athlètes provenant des quatre coins de l’Acadie prennent habituellement part à l’événement qui nécessite l’engagement de plus de 1000 bénévoles. Les retombées économiques sont estimées à environ 1 million $.
La finale des Jeux de l’Acadie aura lieu cet été à Fredericton, avant de se transporter en 2018 à Miramichi et dans la région de Grand-Sault en 2019.
La Société des Jeux de l’Acadie dévoilera en octobre la région qui accueillera en 2020 ce grand ralliement sportif et culturel de la jeunesse francophone acadienne.
«À la différence de 2010, nous voulons cette fois inclure les municipalités voisines de Rothesay et Quispamsis au projet et rassembler tous les francophones de la région», a indiqué Michel Côté.