Un sport pas plus dangereux que le football ou le hockey, soutient Blake Edwards
Blake Edwards dit réaliser que plusieurs écoles hésitent en raison de la nature même du rugby. Le directeur technique de Rugby NB se dit conscient que plusieurs parents pourraient s’inquiéter de voir leurs jeunes pratiquer un sport de contact, mais il affirme que son sport n’est pas plus dangereux que le football ou le hockey. «Chaque sport comporte des risques. Le rugby est un sport de contact et il y a parfois des blessures. Mais personne n’est à l’abri de ça. Je dis toujours que pratiquer un sport, quel qu’il soit, est mieux que de rester assis sur le divan et jouer à des jeux vidéos toute la journée», blague-t-il. Au niveau élite, seulement trois équipes masculines (les Loyalists de Fredericton, les Rovers de Belle Isle et les Trojans de SaintJean) et deux formations féminines (les Loyalists de Fredericton et les Black Tide de Moncton) font présentement partie du circuit des Maritimes. Blake Edwards souhaite en ajouter quelques-unes dans un avenir rapproché. «L’expansion du rugby est présentement exponentielle au NouveauBrunswick. Nous avions environ 360 athlètes il y a trois ans quand on a mis l’association sur pied. Nous avons aujourd’hui dépassé le cap des 500 joueurs et joueuses», explique-t-il. La clé du succès, selon lui, est de vendre le rugby comme une belle option pour des athlètes à la recherche d’une autre activité entre deux saisons. «Le rugby pourrait être une belle option pour des joueurs de hockey, de football ou de basketball qui cherchent un autre sport pour la saison morte. Nous ne voulons pas nécessairement des athlètes qui vont consacrer tout leur temps au rugby.» On peut obtenir plus d’information en consultant le site de l’organisme au www.rugbynb.ca. Blake Edwards précise d’ailleurs qu’une version française du site est présentement en développement. - SP