Neuf mois de prison pour voies de fait et menaces à la pointe d’une arme
Un individu de Sainte-Anne-deMadawaska, Michael Byram, a écopé de neuf mois de prison.
À la suite d’un premier incident survenu en août 2016 à Sainte-Anne-deMadawaska, Michael Byram a été accusé de menaces, de voies de fait et d’avoir porté une arme dans un dessein dangereux.
Pendant qu’il était en liberté surveillée en attente de son enquête préliminaire, l’homme âgé de 34 ans a été impliqué dans un autre incident en décembre 2016, où il a de nouveau été accusé de menaces et de méfait.
Incarcéré depuis son arrestation en décembre, Michael Byram a reconnu sa culpabilité aux accusations déposées contre lui.
En rendant la sentence, le juge Dumas a laissé entendre que heureusement, aucun incident regrettable n’a découlé de cet épisode.
Il a dit croire que les problèmes de l’individu cesseront lorsqu’il sera en mesure de contrôler sa dépendance aux stupéfiants.
À la défense de son client pour le deuxième incident, l’avocate de l’aide juridique, Me Maryse Allard, a laissé entendre que la plaignante dans cette affaire aurait communiqué avec l’accusé tout en sachant qu’il lui était interdit d’entrer en contact avec elle.
De retour en Cour provinciale à Edmundston, lundi, Oneil Devost, âgé de 67 ans d’Edmundston, et Richard Cyr, âgé de 50 ans de BakerBrook, ont choisi d’être traduits en justice devant un juge et jury après enquête préliminaire.
Les accusations découlent d’un incident survenu en juillet.
Les deux hommes sont accusés d’avoir été complices dans l’entrée illégale d’une personne de l’Amérique du Sud aux États-Unis.
Selon l’information dévoilée par la GRC, les autorités frontalières ont aperçu une femme âgée de 46 ans, originaire de l’Équateur, qui était entrée illégalement aux États-Unis par la rivière Saint-Jean à bord d’une embarcation à pagaies, vers la fin de l’aprèsmidi.
La femme a été appréhendée peu de temps après entrée dans le secteur de Van Buren, au Maine, localité située en face de Saint-Léonard.
La Gendarmerie royale du Canada dit avoir des raisons de croire que les deux hommes ont été complices de cette entrée illégale, vraisemblablement en échange d’une récompense, après avoir été en contact avec une autre personne en Équateur.
Le corps policier fédéral a précisé que la femme est arrivée légalement au Canada mais ne pouvait pas entrer aux États-Unis.
Le contact équatorien avec qui les deux co-accusés auraient présumément fait affaire, en se servant des réseaux sociaux, afin de planifier cette entrée illégale, serait déjà venu dans la région par le passé, a-t-on fait savoir.
Le procureur fédéral assigné au dossier, Me François Doucet, a laissé entendre que les services d’un traducteur espagnol seront requis pour l’enquête préliminaire puisque la principale témoin dans cette affaire ne parle ni français ni anglais.
Dans ce dossier, Mikaël Bernard représentera les intérêts d’Oneil Devost tandis que Richard Cyr entend se défendre seul.
Richard Cyr fait aussi face à une accusation de possession de stupéfiants pour laquelle il a plaidé non coupable. - GD
Le 20 août 2016, Michael Byram s’est rendu chez son ex-conjointe où il a été impliqué dans un premier incident. Il l’a menacée de mort, tout comme deux amis arrivés chez elle entre-temps. Selon la preuve relatée devant le tribunal, il aurait mentionné qu’il allait tous les tuer et qu’il allait retourner l’arme contre lui.