Acadie Nouvelle

Des moyens pour faire appliquer la loi

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Une trentaine d’inspecteur­s de la SPCA Nouveau-Brunswick sont chargés de faire appliquer la réglementa­tion à travers la province. «Ils sont débordés, ils font de leur mieux avec le peu de temps qu’ils ont», explique Nadine Ferron. Dans certains cas, les inspecteur­s peuvent se heurter à des propriétai­res d’animaux récalcitra­nts lors de leurs contrôles et ils risquent même des poursuites judiciaire­s. Les amendement­s proposés cette semaine pourraient changer la donne. L’agent de la protection des animaux qui a des motifs raisonnabl­es de croire qu’un animal est victime de mauvais traitement­s (sans nourriture, eau, abri ou soins suffisants) aura le droit d’exiger que le propriétai­re lui montre l’animal afin qu’il l’examine. Un refus sera désormais considéré comme une infraction, passible d’une amende d’un minimum de 140$ à un maximum de 2100$. «Nous espérons que ça donnera à nos inspecteur­s plus de pouvoir et d’autorité. L’efficacité de la législatio­n dépend de la capacité à la faire respecter», commente Steve Turner, l’ancien président de la SPCA NouveauBru­nswick. «Ça devrait relever la barre et rendre les poursuites plus difficiles lorsque nous agissons de façon légitime en vertu de la loi.» L’organisme fait face à d’importante­s difficulté­s financière­s depuis deux ans. En 2015, il affichait un déficit 84 000$, l’année suivante celui-ci atteignait près de 100 000$. La SPCA Nouveau-Brunswick a donc dû couper largement dans son budget de fonctionne­ment et se séparer de son directeur général. Le projet de loi prévoit d’octroyer à la Société de protection des animaux du NouveauBru­nswick une aide financière de 100 000$ par année. Ce coup de pouce bienvenu devrait lui permettre de se remettre sur pied. - SD

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