Acadie Nouvelle

Mort dans un banc de neige à Saint-Jean: la victime a succombé à un arrêt cardiaque

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Le Saint-Jeannois qui a été retrouvé mort mardi matin près d’un dépanneur de Saint-Jean a vraisembla­blement succombé à un arrêt cardiaque.

Glen Hutchinson, âgé de 46 ans, était sorti lundi soir en pleine tempête pour se rendre au dépanneur.

Son corps a été découvert le lendemain matin peu avant 7h par un travailleu­r qui s’affairait à des opérations de déneigemen­t, et ce douze heures après le signalemen­t aux autorités policières par son épouse de sa disparitio­n.

Selon une radio de la ville portuaire, l’autopsie pratiquée sur le corps de la victime aurait confirmé l’hypothèse de l’arrêt cardiaque. Glen Hutchinson aurait d’ailleurs souffert de douleurs thoracique­s au cours des jours précédant son décès.

Dès le début de l’enquête, les autorités policières avaient écarté la possibilit­é qu’un acte criminel soit à l’origine de la mort de l’individu.

Elles privilégai­ent plutôt l’idée d’un décès lié à des causes naturelles.

Ce triste événement met en évidence les dangers que peut parfois représente­r l’hiver, particuliè­rement lorsqu’il est question d’efforts soutenus.

Le Centre canadien d’hygiène et de sécurité au travail rappelle que le pelletage est un travail fatigant et dur à la fois pour le coeur et le dos.

Dans le cas de personnes âgées ou de personnes qui ont des problèmes de coeur ou de dos, il peut être préférable selon l’organisme d’éviter d’effectuer ce travail, plus particuliè­rement dans des conditions climatique­s extrêmes (grand froid, blizzard, tempête, etc).

Mickaël Vachon, qui est physiothér­apeute et blogueur pour PhysioExtr­a, suggère de prendre quelques minutes pour se réchauffer en allant marcher et en faisant quelques exercices de flexion et d’extension lombaire pour échauffer le dos avant de s’adonner à une longue et dure séance de pelletage.

Les pelleteurs ne doivent pas oublier non plus de prendre des pauses de 1 à 2 minutes toutes les 15 minutes d’effort.

Enfin, souligne Mickaël Vachon, il faut éviter de lancer la neige à une hauteur supérieure à 4 pieds.

«Il faut y aller avec modération, ne pas se battre avec sa pelle ou sa souffleuse et réaliser que ce n’est pas une course de déblayer sa cour. Il est important aussi d’être à l’écoute de ce que le corps peut dire», affirme pour sa part Jean-Marc Dugas, qui est le responsabl­e des programmes de sécurité au sein d’Ambulance NB.

«De plus, si vous apercevez votre voisin en train de pelleter, jetez donc un coup d’oeil une fois de temps en temps afin de vous assurer que la personne n’est pas tombé sur la glace ou n’a pas subi un malaise». - SL

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