Mike Pence tente de calmer les craintes
Le vice-président américain Mike Pence a tenté lundi de calmer les inquiétudes de l’Europe en déclarant que Washington appuie l’Union européenne et l’OTAN.
M. Pence a profité de rencontres à Bruxelles pour témoigner, au nom du président Donald Trump, «de l’engagement profond des États-Unis envers la poursuite d’une coopération et d’un partenariat avec l’Union européenne».
Il a déclaré devant la presse, après une rencontre avec le président du Conseil européen Donald Tusk, que les deux continents partagent les mêmes valeurs et le même but, à savoir la promotion de la paix et de la prospérité par le biais de la liberté, de la démocratie et de la primauté du droit.
Les bons mots de M. Trump à l’endroit du président russe Vladimir Poutine, ses propos cinglants concernant l’OTAN et sa décision de saborder plusieurs ententes commerciales ont semé la consternation en Europe.
M. Tusk s’est dit rassuré après des discussions «transparentes et honnêtes» avec M. Pence, tout en déclarant que «trop d’opinions nouvelles et parfois étonnantes ont été exprimées au sujet de nos relations – et de notre sécurité commune – pour prétendre que rien n’a changé».
M. Pence a également rencontré le secrétaire général de l’OTAN, Jens Stoltenberg, à qui il a réitéré l’appui solide de l’administration Trump envers l’Alliance.
Il a ensuite prévenu que le président souhaite des «progrès réels» d’ici la fin de l’année concernant les dépenses consacrées à la défense.
Les membres de l’OTAN ont convenu, en 2014, de consacrer 2% de leur PIB à la défense, mais seulement cinq pays respectent actuellement cet engagement: les États-Unis, la Pologne, l’Estonie, la Grèce et le RoyaumeUni.
M. Pence n’a pas voulu dire comment M. Trump réagira si la cible n’est pas atteinte.
Pendant ce temps, en Irak, le secrétaire à la Défense James Mattis a assuré que les ÉtatsUnis n’ont aucune intention de s’emparer du pétrole du pays, comme l’avait laissé entendre M. Trump pendant la campagne électorale. M. Mattis a aussi profité de sa présence en Irak pour évaluer le progrès de la campagne contre Daech (le groupe armé État islamique).
Un ordre signé par M. Trump le 28 janvier donne à M. Mattis et aux autres leaders militaires 30 jours pour élaborer un nouveau plan afin de mettre le groupe djihadiste hors d’état de nuire le plus rapidement possible.