Acadie Nouvelle

France: huit ans de prison pour «l’homme-araignée» et ses complices

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Un cambrioleu­r surnommé «l’homme-araignée», un antiquaire et un expert en oeuvres d’art ont écopé lundi de lourdes de peines de prison et devront dédommager la ville de Paris pour avoir volé des tableaux d’une valeur de 104 millions d’euros. Les oeuvres de Picasso, Matisse, Modigliani, Braque et Fernand Léger n’ont pas été revues depuis qu’elles ont été subtilisée­s en 2010. Un tribunal de Paris a condamné «l’homme-araignée» Vjeran Tomic (photo) à huit ans de prison pour avoir volé les tableaux. Le cerveau du coup, l’antiquaire Jean-Michel Corvez, a été envoyé à l’ombre pour sept ans. Yonathan Birm, qui avait entreposé les tableaux et prétend les avoir détruits dans un moment de panique pour éviter d’être pris, s’est mis à crier quand le juge l’a condamné à six ans de prison. Les tableaux ont été volés en 2010 au Musée d’art moderne de Paris. Tomic comptait 14 condamnati­ons à son dossier, dont plusieurs pour vol. La police a trouvé chez lui des gants, des cordes, des harnais, des souliers d’escalade et des ventouses. Tomic a raconté avoir pénétré dans le musée vers 3 h, le 20 mai 2010, en exploitant des failles du système de sécurité qui lui auraient notamment permis de retirer une vitre sans la briser. Il aurait ensuite circulé dans le musée en toute liberté après avoir coupé un cadenas. Tomic était en mission pour voler un tableau de Fernand Léger, et possibleme­nt un oeuvre de Modigliani, sur les ordres de Corvez. Ce dernier s’était déjà reconnu coupable de recel. Tomic a dit avoir décidé de profiter de l’occasion pour aussi emporter le Picasso, le Matisse et le Braque. Corvez a dit avoir été «estomaqué» par les cinq tableaux qui lui ont été présentés. Corvez a acheté le Léger à Tomic pour 40 000 euros et il a entreposé les autres toiles dans sa boutique pendant plusieurs mois. Il a ensuite vendu le Modigliani à Birn, une connaissan­ce, pour 80 000 euros. L’homme de 40 ans, un expert en oeuvres d’art et un détaillant de montres de luxe, a accepté d’entreposer tous les tableaux à son tour. Birn prétend toutefois avoir paniqué et détruit les toiles en mai 2011, quand l’enquête policière a commencé à s’intensifie­r.

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