Clause secrète: solutions recherchées
Le ministre des Transports et de l’Infrastructure était au courant de la clause «secrète» de l’entente de renouvellement de la ligne ferroviaire Newcastle entre le gouvernement provincial et le Canadien National (CN), accordant un droit de sortie à l’entreprise. Bill Fraser en a pris connaissance peu après avoir hérité de son ministère, à la suite du remaniement ministériel majeur du 6 juin. L’entente signée en 2014 sous le gouvernement progressisteconservateur de David Alward stipule que Fredericton et le géant ferroviaire devaient tous deux investir 25 millions $ pour restaurer deux tronçons totalisant près de 70 km, dans le but d’éviter son démantèlement. Une clause tenue secrète jusqu’à lundi indique plutôt que le CN aura le droit de démanteler le tronçon dès 2019 si le nombre de wagons de marchandise qui y transite est pendant deux années de suite en bas du seuil de ce qu’il était en 2012. Avant de sonner l’alarme, Bill Fraser a d’abord cru plus sage de travailler directement auprès des dirigeants du CN. «Quand je me suis rendu compte de cette clause, j’ai tout de suite pris la route vers Montréal. Nous avons eu de longues discussions portant sur des stratégies pour faire croître l’utilisation de la ligne ferroviaire par les industries.» Il affirme avoir multiplié les avenues pour assurer la croissance d’utilisation de la voie ferroviaire. Un comité spécial a été mis sur pied pour étudier la situation et un appel de candidature a été lancé pour l’embauche d’un consultant spécialiste en voies ferroviaires. Le concours se termine ce vendredi.