La démarche pas à pas
La brochure d’information publiée par les deux réseaux de la santé précise la marche à suivre pour faire une demande d’aide à mourir. Plusieurs cas de figure sont possibles. Si vous souffrez d’une maladie ou d’un handicap grave et incurable. Si votre maladie est avancée et vous ne vous rétablissez pas. Si votre souffrance est continuelle et intolérable, et elle ne peut être apaisée d’une façon que vous jugez acceptable. Si votre mort naturelle est proche même si on ne sait pas exactement combien de temps il vous reste à vivre. La personne doit informer un médecin ou une infirmière praticienne de sa volonté. Après un temps de réflexion et après avoir été informée des moyens disponibles pour alléger sa souffrance, elle peut remplir et signer une demande d’aide médicale à mourir devant deux témoins indépendants. Deux professionnels de la santé sont alors chargés d’évaluer la demande. Pour être admissible, le patient doit notamment être majeur, souffrir de problèmes de santé graves et irrémédiables, être capable de prendre des décisions au sujet de sa santé, de comprendre l’information et de donner un consentement éclairé. La demande doit absolument être faite de façon volontaire, sans pression extérieure. Si la demande est acceptée, la personne souhaitant mettre fin à ses jours doit signer un formulaire de consentement devant un témoin. Celui-ci ne peut être un bénéficiaire de la succession ou un membre de l’équipe de soins. Le patient peut décider de mourir à son domicile ou à l’hôpital, et choisir entre l’intervention par voie intraveineuse et l’autoadministration. Le voeu de recevoir l’aide à mourir doit être confirmé une dernière fois verbalement avant le début de la procédure. - SD