Tremblay, Bouchard et Chiasson ont hâte de faire leurs débuts
La cuvée 2017 risque de déplacer de l’air lors du prochain camp d’entraînement. Les nouvelles Aigles Bleues trépignent d’impatience à l’idée de se frotter à des athlètes de niveau universitaire. Élizabeth Tremblay a déjà hâte de sauter sur la glace du nid des Aigles. «J’avais entendu parler de l’équipe en bien d’amis qui ont déjà joué là-bas (Christopher Guay et Guillaume Parenteau). Ils m’ont dit que le programme de hockey féminin était excellent et que je vais avoir beaucoup de plaisir en Acadie. Je sais que c’est une bonne université et que les Aigles ont un excellent coach», mentionne l’ancienne des Blades de Boston, dans la Ligue nationale de hockey féminin. La Québécoise de 22 ans débarquera à Moncton avec un baluchon bourré d’expérience. «J’ai beaucoup d’amies dans le hockey universitaire québécois et je suis pas mal certaine que le niveau de jeu est pas mal le même. Personnellement, je veux apporter de la profondeur à la défensive et ma contribution à l’attaque», souligne l’ancienne du Collège Laflèche de Trois-Rivières. «J’aime transporter la rondelle, organiser des jeux et j’ai quand même une bonne vision du jeu», ajoute-t-elle. L’attaquante Jessica Bouchard en est une autre qui attaque ce nouveau défi avec enthousiasme. «Ça me permet de jouer au hockey universitaire plus tôt, puisque je n’ai pas à terminer mon cégep, exprime la patineuse de 20 ans. «Avec les installations et le programme de hockey, c’est un endroit qui m’intéressait beaucoup», ajoute la future étudiante en sciences infirmières. «Je suis très excitée en ce moment. J’ai hâte de partir. Plus proche du départ, il va sûrement y avoir un peu de nervosité.» La joueuse de centre devrait apporter de la vitesse et de l’offensive à l’attaque des Aigles Bleues. «Je suis plus une passeuse qu’une fille qui va faire des buts. J’ai quand même pas mal de vitesse et j’aime préparer des jeux», analyse-t-elle. La Québécoise avoue ne pas connaître grandchose de son nouveau milieu. «Je suis déjà allé au Nouveau-Brunswick en vacances quand j’étais plus jeune, mais ça va être pas mal du nouveau pour moi, rigole-t-elle. Pour l’Acadienne Caroline Chiasson, c’est un rêve qui va se réaliser. «Depuis que je suis jeune, je me dis toujours que j’irai un jour jouer avec elles. C’est pas mal spécial et pas mal impressionnant», indique la patineuse de Saint-Basile. «Il y a sans doute des gens qui ne pensaient pas que je réussirais à me rendre jusque-là. Mais je n’ai jamais arrêté et j’ai toujours tout donné pour atteindre mon but. Je pense que mes efforts ont valu la peine.» L’élève de 12e année a bien l’intention de ne pas s’en laisser imposer. «Je veux leur montrer que j’ai du caractère et que, même si je vais être dans les plus jeunes, je suis capable de me débrouiller et de faire ma place. Je sais qu’il y a une bonne différence entre le hockey scolaire et le calibre universitaire. Ce n’est pas du tout pareil. Mais je vais être capable de m’ajuster.» - SP