Qualité des aliments: les écoles obtiennent la note de C
«Beaucoup de points positifs, mais des préoccupations décevantes» découlent de l’examen
Les 20 diététistes impliqués dans l’examen sur la qualité des aliments offerts dans les écoles et sur l’environnement dans les aires de repas destinées aux élèves ont accordé aux établissements scolaires de la province une note globale de 73%, soit l’équivalent de la lettre C sur le bulletin scolaire.
Le ministère de l’Éducation et Développement de la petite enfance s’est récemment associé à des diététistes de la Santé publique afin de savoir comment les choses se passent dans les écoles depuis la mise en oeuvre en 2005 de la politique portant sur la nutrition et visant l’amélioration de l’alimentation en milieu scolaire.
«La vérification de conformité effectuée met en évidence beaucoup de points positifs, mais des préoccupations décevantes en découlent également», a indiqué d’entrée de jeux Kelly Cormier, porte-parole du ministère de l’Éducation et Développement de la petite enfance.
Concrètement, le gouvernement se réjouit du fait que les élèves qui ont répondu au sondage se disent généralement satisfait de la nourriture servie dans leur école.
Le rapport note de plus que toutes les écoles offrent aux élèves une période de temps suffisante et un endroit adéquat pour manger et que beaucoup d’entre elles offrent une grande variété d’aliments à valeur nutritive maximale.
Enfin, le rapport souligne la présence dans la plupart des écoles de programmes d’alimentation pour aider les élèves dans le besoin.
Les diététistes qui ont visité les écoles n’ont toutefois pas accordé aux établissements scolaires la note de passage lorsqu’il est question de la présence d’une quantité importante de choix alimentaires de valeur nutritive minimale.
Ces choix se retrouvent surtout au déjeuner, au dîner, dans les items à la carte, aux collations et dans les distributeurs automatiques, note le rapport.
De fait, 61 écoles sur un total de 64 offraient des aliments et des boissons de valeur nutritive minimale le jour de la visite des diététistes.
«La vérification recommande un examen de ce que nous faisons en vue d’apporter à cette politique des modifications positives. Le ministère travaille avec les diététistes de la Santé publique sur cet examen, qui en est à ses tout débuts», a expliqué Kelly Cormier.
De l’avis des auteurs du rapport, la Politique 711 est communiquée en partie ou en totalité au personnel et aux parents dans la majorité des écoles.
Cependant, celles-ci n’ont pas de plan de surveillance en place afin de veiller à son application.
«Un récent sommet a eu lieu avec des représentants du milieu de la santé et l’importance de l’alimentation en milieu scolaire a été soulignée», a tenu à préciser la porte-parole du ministère de l’Éducation et Développement de la petite enfance.
Cet examen sera complété à l’automne.
La politique 711 établit les exigences minimales en matière d’alimentation saine dans les écoles publiques du Nouveau-Brunswick. Elle comporte des normes liées à la sensibilisation à l’alimentation saine, aux choix d’aliments disponibles dans les écoles et à la vente d’aliments dans l’ensemble du système scolaire.