Acadie Nouvelle

REVITALISE­R SON CENTRE-VILLE À PETIT PRIX

- David Caron david.caron@acadienouv­elle.com @dacadie87

Si plusieurs municipali­tés du Nouveau Brunswick rêvent de donner un nouveau souffle à leur centre-ville, Caraquet pense avoir trouvé la bonne formule, celle qui lui permettra de redynamise­r le coeur de la ville.

Le programme «Ma Boutique à l’Essai» a été lancé mercredi. Il s’agit d’une adaptation d’une initiative qui connaît déjà un certain succès en France depuis 2013. Elle permet aux entreprene­urs souhaitant ouvrir un commerce de mettre leur concept à l’épreuve pendant six mois. Durant cette période, l’entreprene­ur profite du soutien de plusieurs partenaire­s.

Par exemple, un local situé à la Place Caraquet, au centre-ville, est actuelleme­nt offert à un prix réduit, soit 50% du coût du loyer habituel.

D’autres ententes ont été établies avec la CBDC, un organisme qui encourage la création de petites et de moyennes entreprise­s, ainsi qu’avec un comptable, une experte en design intérieur et une firme de graphisme et de développem­ent web, pour n’en citer que quelques-uns.

L’objectif du projet est évidemment d’encourager de nouvelles entreprise­s à ouvrir leurs portes à Caraquet. La Ville cherche encore une première entreprise candidate pour lancer le projet.

«À Caraquet, on n’est pas mal en point, mais il ne faut pas attendre de l’être avant de se prendre en main. Le développem­ent économique se fait de façon continue. (…) L’entreprene­ur qui a une idée ou qui attendait simplement qu’une chance se présente a maintenant une occasion pour la saisir, tout en espérant qu’après six mois, la personne vole de ses propres ailes», explique-t-il.

Toutes les idées sont les bienvenues, mais le processus de sélection est quand même rigoureux, assure M. Landry. L’entreprene­ur doit soumettre un plan d’affaires et des projection­s financière­s.

«Nous travaillon­s avec la CBDC pour réviser le plan d’affaires et ainsi de suite. On veut que l’entreprise ait de bonnes chances à dépasser la période de six mois. Si après cette période le projet n’est pas concluant, la personne peut laisser tomber, si elle le souhaite.»

Par contre, si le commerce connaît du succès, après quelques mois, les responsabl­es du programme commencent à chercher de nouveaux locaux pour permettre à d’autres entreprene­urs d’en profiter.

«La collaborat­ion est le secret là-dedans. Si l’entreprene­ur devait payer lui-même tous ces services individuel­lement, la facture s’élèverait à près de 10 000$. On lui donne tous les éléments pour réussir», explique Daniel Landry, agent de développem­ent économique à la Ville de Caraquet.

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Acadie Nouvelle: David Caron. Daniel Landry, agent de développem­ent économique à la Ville de Caraquet.
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