«Si on ne veut pas être confronté à la neige, il faut déménager ailleurs!»
Au lendemain d’une tempête de neige, le déblaiement des propriétés est de mise. Il y en a dont l’humeur est influencée par les soubresauts de l’hiver alors que d’autres prennent les choses à la légère. Rencontres avec des gens derrière une pelle ou une souffleuse.
Environnement Canada rapporte des précipitations plus élevées dans le nord (Miramichi, Chaleur et Madawaska) que dans le sud de la province.
Responsable de l’entretien de l’église de la paroisse Notre-Dame-des-Sept-Douleurs au centre-ville d’Edmundston, Léonide Daigle, est conscient qu’il en aura pour quelques heures à effectuer la tâche.
«Mars est parfois surprenant. Je ne serais pas surpris que Dame Nature nous cache un autre petit quelque chose vendredi pour la fête de la Saint-Patrick. Il me semble que c’est arrivé souvent par le passé», a-t-il lancé devant l’immense parvis d’église à déneiger.
Jerry Levesque s’affairait à déblayer la neige autour d’un édifice dont il est propriétaire sur la rue de l’Église lorsque rencontré par le journal, mercredi matin. Il estime qu’il allait prendre de 60 à 90 minutes pour effectuer le travail en compagnie d’un ami à la souffleuse.
Il se faisait très philosophe quant à la situation.
«On vit au Canada, alors c’est normal que ça se produise. Si on ne veut pas être confronté à la neige, il faut déménager ailleurs», a-t-il mentionné.
Malgré la tâche à effectuer, M. Levesque semblait apprécier ce moment passé à l’extérieur. Même si le vent était de la partie, il soutient qu’il a vu pire comme tempête.
«Ce n’est pas la fin du monde. Il a beaucoup neigé en décembre et en janvier et c’était plus tranquille récemment. Il faut croire qu’on méritait d’en avoir d’autre», a-t-il blagué. - GD