Défusion de Saint-Basile: le comité essuie un troisième refus
Le gouvernement du NouveauBrunswick ne donnera pas de suite à la demande d’un groupe de citoyens du secteur Saint-Basile qui réclame un plébiscite rétroactif sur la fusion forcée de 1998 avec la Ville d’Edmundston.
Ces citoyens estiment que leurs droits ont été brimés par cette fusion forcée qui a amalgamé l’ancienne Ville de Saint-Basile ainsi que les villages de Saint-Jacques et de Verret dans le territoire de la Ville d’Edmundston.
En août, la Ville d’Edmundston a rejeté la demande du comité pour la tenue d’un plébiscite qui aurait permis à la population de faire connaître son point de vue sur la question.
À l’automne, le ministre de l’Environnement et des Gouvernements locaux, Serge Rousselle, a fait savoir qu’il ne rencontrerait pas le comité et qu’aucun suivi n’allait être fait face à cette requête, principalement parce qu’elle ne provenait pas de la Ville d’Edmundston.
Avec deux prises contre lui, le Comité pour la démocratie et la justice sociale de Saint-Basile a approché directement le premier ministre Brian Gallant. Il a récemment obtenu la réponse que le gouvernement maintenait le statu quo et qu’il n’avait pas l’intention de tenir une rencontre dans ce dossier.
«Nous sommes déçus. Notre demande auprès du premier ministre Gallant a été répondue par le ministre Rousselle», déclare le porte-parole du comité, Hubert Cyr.
Pour justifier le refus, le ministre Rousselle a expliqué dans sa réponse que «le gouvernement s’est engagé à faire croître municipalités et non pas à réduire leur territoire».
«On n’a pas demandé d’agrandir ou de réduire notre territoire. On n’a pas écarté du revers de la main toute discussion concernant un plébiscite qui permettrait aux gens de Saint-Basile de clairement s’exprimer sur cette fusion forcée», a ajouté M. Cyr.
Malgré ces trois échecs, le comité consulte des avocats afin d’analyser les recours possibles pour arriver à ses fins.