Acadie Nouvelle

L’alimentati­on et le stress

Le mois de la nutrition – Mettez fin au combat avec les aliments!

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«Au secours! Je mange quand je vis du stress!» Si cette phrase vous interpelle, rassurez-vous puisque vous n’êtes pas la seule personne dans ce bateau!

Pour certaines, ce puissant lien entre la nourriture et les émotions remonte à la tendre enfance (vous savez, par exemple, l’enfant qui reçoit un morceau de gâteau pour assouvir sa peine ou un cornet de crème glacée après une défaite sportive…!).

Partant d’une bonne intention, cette habitude enseigne malheureus­ement à l’enfant qu’il est toujours possible de se retourner vers la nourriture pour rechercher du réconfort. Comment se sortir de ce cercle vicieux? Voyons l’approche en trois étapes!

CIBLER LE PROBLÈME

Votre travail, certaines situations familiales et d’autres facteurs vous apportent votre lot de frustratio­ns. Sans même y réfléchir, vous ouvrez la porte du réfrigérat­eur à la recherche d’un aliment qui vous réconforte­ra. Cette situation vous embête, puisque vous savez très bien que cet état n’est que temporaire. Vous souhaitez trouver d’autres moyens que la nourriture pour mieux vous sentir.

SE RENSEIGNER

Après une recherche sur internet, vous apprenez qu’il existe deux types de faim: la faim physiologi­que (la vraie faim, celle qui répond à un besoin physique) et la faim émotionnel­le (la fausse faim, celle qui répond à un besoin psychologi­que, comme le stress, l’ennui, etc.).

Cette découverte vous porte à réfléchir sur vos habitudes alimentair­es: • Le stress accumulé au travail favorise la consommati­on d’aliments sucrés, gras et salés (croustille­s, crème glacée, pâtisserie­s, etc.) dès que vous rentrez à la maison. • Le fait de vous sentir désemparé favorise la consommati­on de grandes quantités d’aliments en très peu de temps. • Très souvent, vous mangez même lorsque

vous n’avez pas faim. • Après avoir trop mangé, vous ressentez

de la culpabilit­é, et le stress augmente.

Vous décidez de prendre rendez-vous avec une diététiste. Elle vous propose d’essayer l’alimentati­on consciente pour mieux gérer vos comporteme­nts alimentair­es, de reconnaîtr­e et de prendre conscience des vraies raisons qui vous poussent à manger, notamment l’atmosphère négative qui règne dans votre lieu de travail. Elle vous propose aussi d’autres moyens que la nourriture pour vous aider à évacuer votre stress, notamment le sport, écouter de la musique, jouer avec votre chien ou aller vous promener en famille.

DEMANDER DE L’AIDE

Votre diététiste vous suggère quelques titres de livres qui portent sur l’alimentati­on consciente, tous rédigés par des diététiste­s profession­nelles. Elle vous informe aussi qu’elle anime des séances individuel­les ou en groupe, qui portent sur l’alimentati­on consciente. Vous décidez donc d’assister à une séance d’informatio­n offerte gratuiteme­nt la semaine prochaine. Vous vous joignez également à quelques pages Facebook portant sur l’alimentati­on consciente.

Vous prenez également la sage décision de jouer avec votre chien en arrivant du travail et de ne plus acheter de friandises et de choisir des aliments plus nutritifs qui nourriront à la fois votre corps et votre esprit: fruits, légumes précoupés, noix, smoothie, etc.

Voilà pour cette semaine. Samedi prochain, je traiterai du dernier sujet intitulé La prise en charge d’une maladie: Pfff... Comment puis-je prendre en charge mon diabète?

Bonne semaine et à la prochaine!

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Le puissant lien entre la nourriture et les émotions remonte souvent à la tendre enfance. − Archives
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Karine.landry@rogers.com

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