Crise du verglas: «La province n’était pas prête», selon le Comité des 12
Le Comité des 12 pour la justice sociale rend public le mémoire qu’il a l’intention de présenter au gouvernement provincial dans le cadre de l’examen interne qu’il mène à la suite de la crise du verglas. Des rencontres publiques auront lieu dans cinq communautés du 2 au 6 avril.
Le mémoire jette un coup d’oeil rétrospectif sur la crise du verglas qui a frappé le Nouveau-Brunswick en janvier. aux intervenants sur le terrain.
Pendant cette période, deux personnes sont décédées après une intoxication au monoxyde de carbone et une quarantaine d’autres ont reçu des soins après avoir démontré des signes d’intoxication.
RESPONSABILITÉ
Le comité des 12 est loin de faire une fleur au gouvernement provincial.
«La province n’était visiblement pas prête pour faire face à un pareil drame.»
Selon le groupe, dont le porte-parole est Claude Snow, travailleur social à la retraite, la protection du public est la responsabilité de la province.
Il juge que c’est la responsabilité du gouvernement de prendre les commandes en cas de crise.
Le Comité des 12 suggère d’adopter une stratégie, semblable à celle qui a été implantée durant les années 1970.
Des centres de responsabilité entraient en fonction en cas de crise. Puisqu’une chaîne de commandement avait déjà établi, les intervenants connaissaient déjà très bien leur rôle. L’une de leurs premières tâches était de dresser une liste de personnes vulnérables.
«La responsabilité et l’autorité des personnes attitrées étaient clairement définies. Dans chaque bureau, du Développement social, des employés étaient désignés, formés et mandatés officiellement de coordonner les activités en cas de désastre.»
Les rencontres publiques ont pour objectif de permettre à la greffière du Conseil exécutif et chef de la fonction publique, Judy Wagner, de préparer son rapport d’analyse portant sur la tempête de verglas qui a frappé la province cet hiver. Un rapport doit être présenté d’ici juillet. L’exercice sera dirigé en collaboration avec Énergie NB et l’Organisation des mesures d’urgence du Nouveau-Brunswick.
La première rencontre a lieu le 2 avril à 14h à la polyvalente W.-A.-Losier de Tracadie. Les autres réunions auront lieu à Bas-Caraquet, à Richibucto, à Miramichi et à Lamèque.
«L’état de désorganisation et le manque de coordination étaient frappants. Plutôt que des mesures concrètes mises de l’avant par l’État. Les gens prenaient des initiatives à qui mieux mieux, mais par défaut et sans bénéficier d’encadrement», peut-on lire.