De jeunes scientifiques impressionnent
Adrien Bouhtiauy, Samuel Lefrançois, Maude Landry, Sarah Pelletier et Xavier Léger n’ont pas encore 18 ans, mais déjà ces jeunes scientifiques se démarquent.
Leurs projets présentés à l’occasion de l’Expo-sciences francophone du NouveauBrunswick, à Shippagan, leur ont permis d’obtenir un billet pour la Saskatchewan, où ils représenteront la province en mai à l’Exposciences pancanadienne.
Cet événement doit regrouper près de 500 des plus brillants cerveaux du pays.
Le projet de recherche d’Adrien Bouhtiauy, élève de la 11e année à la Cité des Jeunes A.M.-Sormany d’Edmundston, avait pour objectif de démontrer qu’il est possible de maintenir en vie des cellules humaines lors de la cryogénisation, une méthode de conservation à très basse température (-196°C).
Son travail fait des petits. La récente publication d’un article à son sujet a attiré l’attention de Stéphane Beauregard, directeur de la société américaine Cryonics Institute, qui se spécialise dans la cryogénisation animale et humaine. Adrien et sa famille ont été invités à assister en septembre à l’assemblée annuelle de Cryonics Institute.
«Je ne m’y attendais pas. Si j’ai la chance, j’aimerais bien ça y aller», dit-il.
Le travail de Samuel Lefrançois a aussi retenu l’attention du jury. Le jeune élève de 15 ans de l’École secondaire Népisiguit de Bathurst a passé quelques semaines durant l’été 2016 sur des îles-barrières au large du Parc national Kouchibouguac afin de mieux comprendre les raisons pour lesquelles les harles huppés femelles, une espèce d’oiseau, pondent parfois leurs oeufs dans le nid d’une femelle de la même espèce. Dans le jargon du milieu, cela s’appelle le parasitisme.
Maude Landry et Sarah Pelletier, élèves de la 8e année à l’école Terre des Jeunes de Paquetville, se sont intéressées aux savons et leurs propriétés.
«On dit que le savon est bon pour la peau. Nous voulions alors tester d’autres types d’huile pour vérifier s’il y a de bons effets», résume Sarah Pelletier.
Les deux jeunes femmes ont bien apprécié leur expérience et elles ont hâte de présenter leur projet en Saskatchewan.
«J’aime la science. Je trouve ça intéressant. C’est vraiment vaste comme sujet. Plus on étudie, plus il y a de choses à apprendre. En faisant notre projet, on en a appris énormément. C’est quelque chose que je voudrais faire de nouveau», ajoute-t-elle.
Xavier Léger, élève de la 7e année à l’école Notre-Dame, dans le comté de Kent, a effectué de la recherche sur l’origami, l’art du pliage de papier. «Je voulais voir si ce serait une bonne idée d’utiliser l’origami comme outil d’apprentissage. (…) J’ai trouvé que c’est une bonne idée et je voudrais qu’on pratique l’origami dans les écoles.»
L’Expo-sciences francophone du NouveauBrunswick a regroupé plus d’une centaine de jeunes des trois districts scolaires francophones de la province. Le but du concours est d’initier les jeunes aux sciences. L’année prochaine, l’événement aura lieu à Moncton.