Problèmes d’oxygène et de dépressurisation dans les Super Hornet
La compagnie Boeing se penche sur les plaintes de pilotes de chasseurs «Super Hornet» qui signalent depuis quelque temps des pertes d’alimentation en oxygène et une dépressurisation de la cabine de pilotage. Les techniciens du géant de l’aéronautique tardent cependant à apporter des solutions aux problèmes de plus en plus fréquemment soulevés par des pilotes américains. Le gouvernement libéral de Justin Trudeau s’apprête à acquérir 18 de ces appareils afin de soutenir l’armée de l’air canadienne en attendant de remplacer toute la flotte de vieux chasseurs CF-18, à la suite d’un mécanisme d’approvisionnement qui pourrait prendre un certain temps encore. Une sous-commission de la Chambre des représentants aux États-Unis a appris la semaine dernière que les signalements par les pilotes américains de problèmes d’oxygène et de dépressurisation sur les Super Hornet sont en hausse constante depuis quelques années. Selon les chiffres divulgués à la sous-commission, les malaises physiologiques causés par ces problèmes auraient augmenté de 11% de 2015 à 2016, et triplé depuis 2010-2011. Dans une entrevue avec La Presse canadienne, le vice-président pour les ventes mondiales chez Boeing, Roberto Valla, a confirmé que les autorités canadiennes avaient soulevé la question. Il a assuré que la compagnie s’était engagée à trouver des solutions, en collaboration avec l’armée de l’air américaine. Mais ces solutions semblent tarder, même si l’armée de l’air en a fait sa priorité en matière de sécurité. Le responsable du programme des Super Hornet chez Boeing, Dan Gillian, a soutenu devant la sous-commission de la Chambre que plusieurs solutions ont été apportées et que l’entreprise travaille toujours là-dessus. Il assure cependant que l’appareil répond aux exigences et aux spécifications. – La Presse canadienne