Comment oublier l’atrocité que fut la déportation des Acadiens?
Iannick Charlebois Président Richelieu International Luc Doucet Vice- Président Richelieu International et président Comité de la francophonie
M. Hubert T. Lacroix, président de Radio-Canada/CBC, à l’instar d’autres personnalités, d’élus et organismes francophones et acadiens de partout au pays, le Richelieu International tient à se plaindre formellement du contenu de la télésérie, Canada: The Story of Us.
Cette télésérie ignore totalement l’Acadie et les Premières Nations. Comment peut-on la nommer The Story
of Us lorsque l’on oublie ou ignore ces deux communautés qui ont grandement contribué à la création de notre nation? Cette télésérie débute en 1608 lors de l’établissement de Français que nous nommons aujourd’hui Québec. L’on oublie ou omet que le premier établissement d’Européens en Amérique eut lieu en 1604 alors que des Français s’établir à l’Île Ste-Croix en Acadie (Nouveau-Brunswick) et le premier établissement permanent à Port-Royal en 1605. Sans ces établissements en Acadie et l’aide des peuples autochtones donné aux premiers arrivants français et britanniques, le Canada ne serait pas ce qu’il est aujourd’hui. Comment oublier l’atrocité que fut la déportation des Acadiens en 1755? Ce peuple a survécu, est revenu et est un grand exemple de résilience.
À leurs arrivées, ces Européens, Français et Britanniques n’auraient pu survivre sans l’aide des peuples autochtones et il est inacceptable de les oublier ou de les ignorer.
Nous demandons, par la présente, que des excuses soient présentées au peuple Acadien et aux Premières Nations, et, à faute de refaire la télésérie, que de l’information soit ajoutée en reconnaissant que le premier établissement fut en Acadie et non à Québec. Il est aussi important d’ajouter que ces premiers venus n’auraient pu survivre sans la précieuse aide des Premières Nations.
Le Canada est un pays inclusif et notre société d’État se doit d’être le fidèle reflet de ce qu’est et est devenu le Canada.
Nous souhaitons que cette lettre qui s’ajoute aux plaintes et avis venant de toute part puisse vous inciter à apporter des mesures correctives et des excuses dans les plus brefs délais.