Aigles Bleus: deux bonnes nouvelles pour l’équipe de cross-country
Comme une bonne nouvelle n’arrive jamais seule, l’entraîneur Jean-Marc Doiron avait une autre raison de se réjouir avec le retour en santé de Miriam Cyr, de l’Îledu-Prince-Édouard, et Josianne Guay, du Madawaska. «Ce sont deux filles qui se sont entraînées avec nous pendant la dernière année, mais qui n’étaient pas sur notre alignement en raison de blessures», explique-t-il. «Miriam, qui termine sa deuxième année d’études, a subi une blessure très grave à un pied. Elle a manqué plus de deux ans de compétition et elle a eu une chirurgie l’été dernier», ajoute le sélectionneur de l’équipe de cross-country. «Moi, je l’ai juste connue blessée. Je me souviens que plus jeune, elle avait participé aux Jeux de la Francophonie et aux Championnats de la Légion canadienne. Mais elle est arrivée à Moncton blessée», raconte-t-il. Sauf que ça, c’est du passé. L’Acadienne est maintenant en grande forme. «Elle a participé à une course à Miramichi récemment et elle a brisé les 23 minutes (au 5 km) avec pratiquement aucun entraînement. Elle est donc de retour, mais elle est aussi en train de se positionner pour devenir une de nos quatre meilleures athlètes.» Scénario identique dans le cas de Josianne Guay. «Elle a eu une belle carrière, en participant aux Jeux de l’Acadie et aux Championnats de la Légion canadienne, notamment. Elle a fait deux ans à l’Université d’Ottawa, mais elle n’a pas couru avec leur équipe puisqu’elle était blessée (au tibia)», indique Doiron. «Ce qui est à souligner dans les deux cas, c’est leur niveau d’engagement et de détermination. Quand on passe à travers des blessures comme ça, c’est facile de se décourager et de tomber dans une zone noire. On ne s’entraîne plus avec le groupe et on sent qu’on ne fait plus vraiment partie de l’équipe. Ton cercle social te glisse sous les pieds», mentionne-t-il avec un brin d’admiration dans la voix. «Mais ces filles-là ont continué à s’entraîner. Myriam a fait des entraînements dans la piscine toute seule et aussi au gymnase. Son éthique de travail est quelque chose que je n’ai jamais vu. Le fait de voir qu’elle peut s’entraîner à nouveau avec l’équipe et qu’elle apprécie chaque moment, c’est vraiment touchant.» L’entraîneur a déjà hâte à la prochaine saison avec ce flot de bonnes nouvelles. «Ce que ça veut dire pour l’équipe, c’est que nous avons maintenant quatre filles qui sont vraiment fortes (avec Kamylle Frenette et Carol-Ann MacDonald), qui ont une bonne expérience de course et qui sont de niveau élite.» - SP