Acadie Nouvelle

Le gardien Braden Holtby devra sauver la peau des Capitals

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Au bord du gouffre, les joueurs des Capitals de Washington ont organisé une réunion dans leur vestiaire après avoir encaissé une deuxième défaite en autant de sorties face aux Penguins de Pittsburgh lors du deuxième tour des séries de la LNH. Quelle a été la teneur des propos? «Ce n’est pas de vos affaires», a répondu Matt Niskanen. «Ça va rester entre nous», a insisté Alex Ovechkin. Même chose du côté de Justin Williams. On peut donc assumer que le message du groupe de leaders de l’équipe n’était pas très positif. «Ce sont des choses que certaines personnes avaient besoin d’exprimer et que d’autres avaient besoin d’entendre», a expliqué l’ailier T.J. Oshie. Ce qui a été dit importera peu si les Capitals n’arrivent pas à gagner le match no 3, lundi à Pittsburgh. Ils ont déjà le dos au mur, alors que seulement 18 des 87 équipes précédente­s à avoir perdu les deux premiers matchs à domicile ont éventuelle­ment remporté leur série. Seulement quatre équipes dans l’histoire de la LNH ont gagné une série après avoir accusé un retard de 3-0. L’entraîneur-chef Barry Trotz ne croyait pas nécessaire d’avoir à confirmer que Braden Holtby serait devant le filet de l’équipe pour le troisième match. Trotz a chassé Holtby de son filet après qu’il eut accordé trois buts sur 14 tirs en deux périodes samedi. Il a été surpris d’être questionné sur l’identité de son gardien pour le prochain match lors d’une conférence téléphoniq­ue, dimanche. «Oui, absolument, pourquoi aurais-je fait le contraire?, a mentionné Trotz. Il est notre gardien no 1. Il sera à son poste lundi.» Trotz a louangé la force mentale et a rappelé le palmarès du récipienda­ire en titre du trophée Vézina, affirmant qu’il «fera la différence dans la série». Holtby a accepté le blâme après la défaite dans le deuxième match face aux Penguins. Il est probableme­nt le dernier des soucis de Trotz, alors que les Capitals ont multiplié les revirement­s et les erreurs qui ont permis aux Penguins d’accumuler les attaques en surnombre. «Tout le monde est dans le même bateau, a rappelé Williams. Nous n’en faisons pas assez. Pour les battre, vous devez tout bien faire. Nous n’allons pas baisser les bras.» Pour une équipe qui a la réputation d’être éliminée rapidement au printemps et qui n’a jamais franchi le deuxième tour pendant l’ère Ovechkin, on ressent un énorme sentiment d’urgence. - AP

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