Acadie Nouvelle

Charles LeBlanc est intéressé à diriger les Aigles Bleus

L’ancien entraîneur adjoint du Titan d’Acadie-Bathurst aimerait succéder à Serge Bourgeois

- Stéphane Paquette stephane.paquette@acadienouv­elle.com

Plusieurs candidats de premier ordre vont soumettre leur candidatur­e afin de succéder à Serge Bourgeois en tant qu’entraîneur-chef chez les Aigles Bleus de l’Université de Moncton. L’ancien entraîneur adjoint du Titan d’AcadieBath­urst, Charles LeBlanc, est un de ceux-là.

Celui qui oeuvre aujourd’hui à l’Académie de hockey de l’Ontario possède une feuille de route pas mal étoffée.

Il affirme être prêt à revenir dans son coin de pays afin de poursuivre sa passion de diriger une équipe de hockey de haut niveau.

«C’est certain que lorsque le poste sera affiché, je vais poser ma candidatur­e. Je pense que c’est un très bon défi à relever», souligne-t-il.

«Quand Serge avait eu le boulot (il y a huit ans), j’en avais discuté un peu avec mon entourage. Je pensais que j’étais un peu jeune dans le coaching à ce momentlà. Maintenant, j’ai beaucoup plus d’expérience et je pense que je suis prêt pour ce niveau.»

Serge Bourgeois a été congédié la semaine dernière après huit saisons à la barre de l’équipe universita­ire masculine de hockey.

Charles LeBlanc a évolué avec les Aigles Bleus en 1995, et même s’il était blessé à un genou, il a quand même vécu les vives émotions de la conquête du championna­t national de hockey universita­ire à Toronto.

Depuis qu’il est passé de l’autre côté du banc, le pilote originaire de la région de Shediac a passé cinq saisons comme entraîneur adjoint chez le Titan d’Acadie-Bathurst dans la LHJMQ.

Il a également occupé le poste d’entraîneur et de directeur général des Tigres de Campbellto­n, dans la Ligue de hockey junior des Maritimes.

Depuis quatre ans, il dirige le programme de l’Académie de hockey de l’Ontario.

Il se dit d’ailleurs heureux en Ontario, mais il ne dirait certaineme­nt pas non à un éventuel retour dans son coin de pays.

«Si je peux travailler dans un domaine qui me passionne dans les Maritimes, c’est sûr que c’est ça que je préférerai­s», confirme-t-il avec enthousias­me.

Charles LeBlanc a déjà un pied dans le hockey universita­ire, ce qui pourrait éventuelle­ment jouer en sa faveur dans le processus d’embauche.

«Ça fait quatre ou cinq ans que je participe à des écoles de hockey avec Gardiner (Macdougall, l’entraîneur des Varsity Reds de l’Université du Nouveau-Brunswick) pendant l’été à Fredericto­n», explique-t-il.

Il dit réaliser que le hockey universita­ire, c’est une toute autre bibitte que le hockey junior majeur.

«Le hockey universita­ire, c’est 40% de coaching et 60% de recrutemen­t. Les gars que tu vas amener à l’université, ce sont des gars qui ont joué trois ou quatre ans dans le junior. Il y a en une couple qui ont peut-être joué une demi-saison dans le hockey profession­nel. Ce sont des gars âgé de 21 à 25 ans, pour la majorité, et ce sont des gars qui savent jouer au hockey. C’est donc très important d’aller chercher des personnes-clés», explique-t-il.

Quand on sait que le Bleu et Or perd des éléments comme les jumeaux Allain et Alex Saulnier, Pierre Durepos et Steve Lebel, on comprend aisément que cet aspect de l’emploi deviendra crucial, une réalité que Charles LeBlanc comprend parfaiteme­nt.

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Charles LeBlanc

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