Le Partenariat transpacifique devrait être mis en vigueur sans les États-Unis
Les pays du littoral du Pacifique se sont engagés, dimanche, à aller de l’avant avec le Partenariat transpacifique (PTP) malgré le retrait des États-Unis.
Le ministre néo-zélandais du Commerce, Todd McClay, a signalé l’ouverture des 11 pays restants - dont le Canada - à accueillir d’autres partenaires si ceux-ci acceptent leurs standards élevés en matière de normes du travail et de protection environnementale.
Le ministre McClay a ajouté que les États-Unis pourraient également réintégrer l’accord de libre-échange en dépit du fait que le président Donald Trump a claqué la porte en janvier, disant préférer des ententes bilatérales.
Depuis, la Nouvelle-Zélande et le Japon ont mené les efforts de relance du traité. Sous sa forme actuelle, le PTP ne peut pas aller de l’avant sans Washington. Les pays restants devront donc réviser l’entente qui, selon la Banque mondiale, intégrerait 13,5% de l’économie mondiale contre 40% lorsque les États-Unis figuraient toujours parmi eux.
Par voie de communiqué, les ministres du Commerce réunis au Vietnam ont déclaré qu’ils amorceraient des démarches pour évaluer comment mettre en vigueur l’entente de manière «expéditive» en plus de simplifier le processus d’adhésion pour les signataires de sa version initiale.
Ces démarches devraient aboutir en novembre, à l’occasion du sommet annuel de la Coopération économique pour l’Asie-Pacifique (APEC), auquel participeront également les présidents russe et chinois, de même que M. Trump.
Les ministres disent vouloir rallier d’autres pays afin de faire face aux inquiétudes soulevées par le protectionnisme, élever les niveaux de vie ainsi que renforcer l’ouverture des marchés, le commerce international et son système réglementé. - La Presse canadienne