DES DÉCHETS DANS LA BAIE DE SHEDIAC
Les nouveaux tests d’identification des eaux récréatives de la plage du parc provincial Parlee sont en place. Ils seront plus nombreux et dorénavant conformes à ceux effectués à l’échelle fédérale, ce qui permettra d’éviter les erreurs comme celles qui sont survenues à l’été 2016. Chaque jour, deux échantillons seront prélevés à cinq points le long du rivage, à 1,5 m de profondeur. Les résultats seront envoyés à Fredericton pour l’analyse à la suite d’une période d’incubation de 24 heures. Les résultats seront ensuite inscrits dans une base de données en ligne, transmis aux autorités responsables du parc provincial, puis affichés publiquement aux kiosques du parc provincial. Le système d’affichage de la qualité de l’eau pour les baigneurs sera également modifié. Les indicateurs de «bon, passable, médiocre et fermée» seront remplacés par deux panneaux interchangeables, affichant que l’eau est propre (verte) ou impropre (rouge) à la baignade. Un pluviomètre a également été déployé pour mesurer les risques d’écoulement des eaux de pluie - et les matières fécales qu’elles peuvent entraîner - vers la mer. Si la quantité de pluie tombée dépasse le seuil des 10 mm, l’indicateur de baignade sera tourné au rouge, déconseillant aux baigneurs d’entrer dans l’eau, sous risque d’infection ou de maladie. Le gouvernement provincial poursuit ses efforts d’identification des sources de contamination bactérienne dans les eaux récréatives du parc provincial de la plage Parlee. Un comité a été formé à cet effet par le ministère de l’Environnement et des Gouvernements locaux. Les résultats et les mises à jour sur ce dossier seront communiqués au public à des intervalles périodiques, a indiqué une porte-parole. Les nouvelles mesures sont un pas dans la bonne direction, dit un porte-parole du Red Dot, un groupe citoyens de la région, mais les résultats de l’étude se font toujours attendre. Arthur Melanson attend des gestes concrets pour diminuer, voire éliminer la pollution bactérienne présente dans l’eau. «Les touristes vont bientôt arriver et la plage ouvre ses portes prochainement, mais on n’a pas réglé le problème», déplore-t-il. - AD