Acadie Nouvelle

Plus grand nombre d’ouragans

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La saison des ouragans dans l’Atlantique sera plus animée qu’en 2016 selon les plus récentes prévisions d’Environnem­ent Canada, mais il n’a pas lieu de paniquer. Le centre national de prévision des ouragans du Canada prévoit jusqu’à 17 tempêtes nommées cette saison. En 2016, il y en a eu 15. «Ces prévisions sont pour l’océan Atlantique. C’est impossible de dire où ces tempêtes iront ni quel temps de l’année sera le plus occupé, quoique si on regarde les données climatolog­iques, ça semble être plus achalandé en août, en septembre et en octobre», a expliqué Bob Robichaud, météorolog­ue pour Environnem­ent Canada. Tout ça ne veut pas dire que 17 tempêtes frapperont nos côtes au cours des prochains mois. Généraleme­nt, de 35% à 30% de ces ouragans entreront dans la zone d’interventi­on canadienne. C’est-à-dire, de quatre à six ouragans. La zone d’interventi­on inclut non seulement le territoire côtier, mais aussi le territoire maritime canadien. Trois des ouragans surveillés par Environnem­ent Canada en 2016 ont pénétré dans cette zone, mais aucune n’a affecté les côtes canadienne­s, à l’exception de Matthew qui, indirectem­ent, a apporté beaucoup de pluie. Trois choses peuvent se produire lorsqu’un ouragan pénètre dans la zone d’interventi­on canadienne. L’événement météorolog­ique peut s’affaiblir au point de disparaîtr­e et il peut se transforme­r en tempête tropicale ou post-tropicale. Un ouragan peut aussi s’affaiblir et reprendre de la vigueur par la suite. Le nombre d’ouragans prévus n’est pas synonyme d’un plus grand risque pour les provinces de l’Atlantique, mais les citoyens doivent tout de même se préparer au pire. «On peut avoir des saisons où il y a beaucoup de tempêtes dans l’Atlantique et que très peu d’entre elles nous affectent. À l’opposé, on peut avoir des saisons où il y a un petit nombre de tempêtes, mais celles qui se forment ont un impact. C’est difficile à prévoir et c’est pourquoi on demande aux gens de se préparer de la même façon chaque année», a souligné le météorolog­ue. Afin d’en savoir plus sur comment se préparer à un désastre, il est possible de visiter le www.preparez-vous.gc.ca. - PaL

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