Acadie Nouvelle

Les ennuis de la plage Parlee profitent aux commerçant­s de Cap-Pelé

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La saison touristiqu­e augure bien à CapPelé. Les chalets de la région sont réservés à 80% de leur capacité pour la saison chaude et les touristes investisse­nt déjà les restaurant­s de ce petit village côtier, situé à mi-chemin entre Shediac et le pont de la Confédérat­ion.

Nancy Jacob Kitson prévoit une excellente année pour le tourisme dans la région. La copropriét­aire du restaurant du Quai de l’Aboiteau croit que la situation de la plage Parlee, bien que malheureus­e pour les gens de Shediac, bénéficier­a aux villages et aux communauté­s avoisinant­s.

Ceux qui auront des réserves à se baigner dans les eaux de la capitale du homard, aux prises avec des problèmes de bactéries, pourront le faire sans crainte un peu plus loin le long du littoral.

Voilà 10 ans que Nancy Jacob Kitson a acheté ce restaurant qui compte également une poissonner­ie et un bar, avec son frère Michel Jacob et son oncle Roland Cormier. Les clients peuvent choisir leur homard frais, puis le déguster sur la terrasse située sur le toit accompagné d’un Bloody Mary arborant deux pattes de crabes, en regardant les bateaux voguer sur le détroit de Northumber­land.

«Nous avons voulu offrir un petit coin de paradis aux gens de la région et aux touristes et je crois que c’est réussi.»

Lorsque le soleil est au rendez-vous, plus de 450 clients par jour peuvent franchir les portes du restaurant. Le repas le plus populaire au menu est sans équivoque le seau de fruits de mer.

Pour une cinquantai­ne de dollars, les convives peuvent se régaler d’un seau rempli de trois pinces de homard, de trois sections de crabe des neiges, des moules, de coques, accompagné­es de deux épis de maïs.

Nancy Kitson reçoit des visiteurs de partout dans le monde. Les clients de la région sont présents à l’ouverture des portes au dernier vendredi d’avril, alors que les Québécois et les Torontois se pointent le nez en juillet et en août. Puis, en septembre, c’est au tour des touristes et des voyageurs internatio­naux, souvent un peu plus âgés, qui préfèrent attendre que tout le brouhaha touristiqu­e se soit calmé pour visiter la région à leur rythme.

Des plaisancie­rs font même la traversée de l’Île-du-Prince-Édouard juste pour manger, lever le coude et chanter avec les musiciens locaux qui se produisent en spectacle les soirs de semaine.

«Ce sont mes clients les plus fidèles. Ils arrivent en groupe, à quatre ou cinq bateaux, puis ils fêtent jusqu’à la fermeture. S’ils ont trop bu, ils dorment dans leur bateau et re-

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