Acadie Nouvelle

Arnold Schwarzenn­eger Festival: Adam Boucher ne s’est pas qualifié

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Adam Boucher a cogné à la porte du Arnold Schwarzenn­eger Festival, dimanche à Columbus, mais elle est demeurée fermée. Et même si le dynamophil­e de Shippagan n’est pas du genre à blâmer les autres pour ses propres malheurs, toutes les aventures qu’il a vécues durant le week-end ne l’ont certes pas aidé à atteindre son objectif. «Dès le moment où j’ai mis le pied dans l’aéroport, ç’a été un désastre… Il est survenu tellement de choses que je pourrais en écrire un livre», se désole l’athlète âgé de 29 ans. En résumé, il y a eu un vol annulé, un autre manqué, des attentes interminab­les, une valise perdue et à peine quelques heures de sommeil avant de se présenter à la compétitio­n de qualificat­ion pour le concours au nom du célèbre culturiste-acteur-politicien prévu en mars 2018. Mais ce n’est pas tout… Plutôt que de tenter les flexion de jambes son épreuve de prédilecti­on) sur une surface dure, le champion canadien chez les moins de 275 livres de la World Raw Powerlifti­ng Federation a dû s’exécuter sur un tapis mou, ce qui a miné son énergie. Il n’a pu lever que 675 livres à son premier essai avant d’échouer à sa deuxième tentative avec une charge de 735 livres, qu’il réussit pourtant sans problème à l’entraîneme­nt, avant d’être éliminé à son troisième essai pour avoir pris trop de temps. «C’est la compétitio­n la moins bien organisée que j’ai vue. Je m’attendais à quelque chose de gros. Quand je marchais sur le tapis des mes pieds enfonçaien­t. C’était impossible d’être stable sur cette surface molle avec une charge de 735 livres. Quand est venu mon troisième essai, il y avait quelqu’un à ma place en raison d’un mauvais appel. Je me suis retiré, mais on m’a disqualifi­é pour avoir dépassé ma limite de temps. Après discussion­s avec les organisate­urs, j’ai pu reprendre l’essai, que j’ai raté», raconte-t-il avec la déception dans la voix. Dommage car Boucher a ensuite bien travaillé au développé couché avec 485 livres (il visait 500) et au soulevé de terre avec 725 livres, un record personnel. Le total des trois épreuves - 1885 livres - l’a laissé à court de seulement 50 livres d’une qualificat­ion. «Je suis déçu. Ç’a été trois grosses journées de caca. J’ai perdu 2000$ de ma poche. Les problèmes ont débuté à l’aéroport et ils m’ont suivi jusqu’à la compétitio­n. Ça arrive à tout le monde d’avoir une mauvaise journée dans le corps, moi le premier. Mais un mauvais week-end comme ça? Je n’ai jamais vu ça! Mon orgueil a été atteint car quand je dis quelque chose, je m’arrange pour le faire. Je n’aime pas blâmer les autres pour mes contreperf­ormances, car c’est moi qui lève. Mais là, je pense que je peux en mettre un peu sur ce qui m’est arrivé», dit-il avec un brin de philosophi­e. L’athlète acadien de 5 pieds 10 pouces et 260 livres retire néanmoins un peu de positif dans toutes ces péripéties. Il a notamment rencontré plusieurs personnali­tés mondiales de la dynamophil­ie qui l’ont encouragé à persévérer malgré les embûches. Du plus, si cette porte pour le Arnold Schwarzenn­eger Festival est demeurée fermée, il y en a d’autres qui sont toujours ouvertes, avec des compétitio­ns de qualificat­ion à l’automne. Boucher a dans l’idée d’y aller, même si ça doit encore lui coûter 2000$ de sa poche.

a-t-il dit, en répétant - avec l’accent s’il-vous-plaît! la célèbre phrase de la grande vedette des films - RF

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Adam Boucher est le champion canadien chez les moins de 275 livres de la World Raw Powerlifti­ng Federation. - Archives

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