Commander son épicerie en ligne: la tendance s’accentue

Au Canada, il est encore impossible d’acheter tous ses aliments sur Amazon et de se faire livrer le tout à la maison. L’épicier canadien IGA, une bannière de Sobey’s, offre le service depuis 1996. Il y a 20 ans, les dirigeants d’IGA se sont demandé ce qui succéderait aux commandes téléphoniques. Ils ont donc lancé un site web permettant de faire des commandes en ligne alors que seulement 11% de la population avait accès à internet. «Pour nous, c’était pour voir ce que serait la commande téléphonique de l’avenir. Les visuels de l’époque, ce n’était pas ce que c’est aujourd’hui. Il n’y avait pas de photo de produits. Il y avait seulement 5000 produits en ligne et dix magasins qui l’offraient, mais on était la première bannière d’importance en Amérique qui offrait ce service», a expliqué à l’Acadie Nouvelle, directeur principal, stratégie numérique, pour IGA. Aujourd’hui, 275 des 300 magasins d’IGA offrent le service, dont ceux de Caraquet et d’Edmundston. Les grands centres, où la population est très dense et où il y a des problèmes de stationnement, sont les endroits où les services de commande de nourriture en ligne sont les plus populaires. On peut penser à Londres, à New York et à Montréal. Les commandes d’épicerie en ligne sont encore marginales, mais depuis 15 ans, chez IGA, elles augmentent de 20 à 35% par année. «L’épicerie en ligne est encore un secteur niche contrairement à l’épicerie en général. C’est probablement l’un des secteurs d’activité le moins développé au niveau des ventes en ligne. Ce n’est pas le vêtement ou l’électronique, par exemple», a précisé M. Dumas. IGA revoit régulièrement son offre numérique et sa plateforme pourrait être utilisée par les autres bannières de l’entreprise. - PaL