Une dirigeante de Boeing minimise la dispute commerciale avec Bombardier
Une dirigeante de Boeing affirme que la dispute commerciale opposant le géant américain de l’aérospatiale à son rival montréalais Bombardier est un conflit qui ne concerne que les deux entreprises. Leanne Caret, qui dirige la division de la défense, de la sécurité et de l’espace de Boeing, espère ainsi toujours pouvoir vendre des avions Super Hornet au Canada. Mme Caret a fait ces commentaires lors d’une entrevue avec Defense News, en marge du Salon international de l’aéronautique et de l’espace Paris-Le Bourget, où son entreprise a été ignorée par les représentants du gouvernement canadien. Des membres du gouvernement fédéral ont en effet rencontré le constructeur du F-35 (photo), Lockheed Martin et d’autres constructeurs d’avions de combat à Paris, lundi et mardi, mais ont refusé de s’asseoir avec Boeing. Le gouvernement Trudeau prévoyait acheter 18 avions Super Hornet pour pallier temporairement le manque d’avions de combat canadiens. Mais les libéraux ont menacé d’annuler l’entente et ont commencé à ignorer Boeing après que l’entreprise américaine eut déposé une plainte contre Bombardier au département du Commerce, accusant son rival de vendre ses avions de la CSeries au rabais grâce à des subventions gouvernementales. Les autorités américaines se penchent actuellement sur la plainte et devraient décider dans les prochains mois ou semaines si elles pénaliseront Bombardier. Le ministre fédéral de la Défense, Harjit Sajjan, affirme toutefois que le Canada poursuit ses discussions avec le gouvernement des ÉtatsUnis, par l’entremise de qui il achèterait officiellement les Super Hornets. – La Presse canadienne