COUPS DE FEU: DES ACCUSATIONS DÉPOSÉES
Daniel Beaupré, âgé de 25 ans, était sous l’interdiction de posséder un pistolet
Les deux personnes arrêtées lors de l’imposante opération policière qui s’est déroulée à Moncton dimanche ont comparu en Cour provinciale, lundi après-midi. Elles font face à des accusations en lien avec l’utilisation illégale d’une arme à feu.
Vers 7h20, dimanche, les policiers ont répondu à un appel sur la rue High, entre l’avenue Sherrard et le chemin Mountain où quatre coups de feu ont été entendus.
Les suspects se sont barricadés dans un immeuble à logements du 400, rue High.
La décision a été prise assez tôt dans l’opération de faire appel au Groupe tactique d’intervention. Des équipes à déploiement rapide de cette escouade spécialisée, basée à Moncton, sont promptement intervenues. D’autres membres du groupe d’intervention sont arrivés sur lieu vers 13h30 avec un blindé.
«On ne peut pas dire exactement à quelle heure, parce que ça fait partie des techniques d’enquête, mais au courant de la journée on a décidé de faire venir le groupe d’intervention. La décision a été prise quand même assez tôt le matin», a indiqué le sergent d’état-major, Éric Larose.
Une trentaine de policiers ont participé à l’opération. Les forcenés ont été appréhendés vers 15h30. Une femme âgée de 26 ans et un homme âgé de 25 ans ont été arrêtés.
Daniel Beaupré est accusé d’avoir utilisé une arme à utilisation restreinte, à savoir un pistolet. Il est aussi accusé d’avoir déchargé une arme à feu dans l’intention de blesser en plus d’avoir en sa possession une arme à feu à utilisation restreinte alors qu’un ordre rendu par un juge de la Cour provinciale le lui interdisait. C’est-à-dire qu’il a déjà fait face à la justice dans le passé.
L’accusé ne parle que très peu l’anglais et a demandé lors de sa comparution, lundi, que les procédures se déroulent en français. Il devra donc subir son enquête de libération sous cautionnement le 5 juillet en après-midi.
«Nous nous opposons à sa libération», s’est exclamé le procureur de la Couronne lundi après-midi devant le juge Irwin Lampert à Moncton.
Le la juge a acquiescé et M. Beaupré restera derrière les barreaux jusqu’à sa prochaine comparution.
Stéphanie Mawson fait quant à elle face à deux accusations pour avoir agi en tant que complice lors des événements de dimanche.
Elle a été libérée sous plusieurs conditions lundi, dont celles de ne pas posséder une arme à feu et de ne pas consommer d’alcool ou de drogue.
Sa prochaine comparution est prévue le 10 juillet.