| MARDI 27 JUIN 2017
grâce à la chasse à l’as.
«L’objectif avec cet argent, c’est de le maximiser, car l’achat de cette pièce d’équipement (Dectron) n’est que la phase 1 du projet. Le plan est de s’attaquer à toute la bâtisse – les fenêtres, le système d’éclairage, la plomberie, etc. – afin de sauver le plus d’énergie (et d’argent) possible et de pouvoir assurer la pérennité de l’infrastructure pour un autre 30 ans. On ne veut donc pas épuiser tous nos fonds sur un ou deux projets, mais bien faire en sorte de pouvoir compter sur un fonds solide en cas de pépins», indique-t-il.
M. Beattie a toutefois des raisons de se réjouir.
La portion manquante du financement du projet sera assumée à parts égales par les deux autres partenaires, soit le Récréaplex et le gouvernement provincial. Cette absence du fédéral leur coûtera donc chacun 110 000$ supplémentaires. L’implication accrue du provincial vient donner un sérieux coup de pouce au comité du Récréaplex. Malgré tout, la pilule reste difficile à avaler. «C’est embêtant, surtout qu’on voit plein d’autres projets recevoir de l’argent. On se demande comment on s’est retrouvé mis de côté. Le Récréaplex est une entité sans but lucratif qui a une vocation régionale. C’est une infrastructure importante non seulement pour Dalhousie, mais toute la région», dit-il.
La phase n’ayant pas obtenu de financement d’Ottawa, M. Beattie espère maintenant que le fédéral sera plus compréhensif lors des phases subséquentes.
«On va déposer notre application de nouveau, mais c’est certain que pour le moment on est déçu et on comprend mal qu’un dossier aussi solide que le nôtre ait été ignoré», indique-t-il.
Le Dectron devrait être installé cet automne.